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Canaries - De Lanzarote à Fuerteventura - Octobre 2021

Etape 9 - Au mirador del Rio - Un endroit béni des dieux

Jeudi 21 octobre 2021. Après le mirador de Guinate, nous prenons rapidement la route du mirador del Rio afin d'assister au sublime coucher de soleil sur les eaux de l'Atlantique.

Autant le dire tout de suite, l'une de mes plus belles séries de photos que j'ai pu réaliser lors de ce séjour aux Canaries. La chance étant de mon côté avec la présence du soleil et d'une forêt de nuages.

Pour y accéder, on doit prendre une pittoresque route de montagne au long de laquelle on admire comment les paysans ont sculpté la montagne pour la rendre fertile.

Il faut ainsi absolument emprunter la route côtière bordée de murets qui relie, sur 3 kilomètres, le village de Yé et le mirador del Rio.

Le somptueux panorama offre l'un des plus fabuleux couchers de soleil des îles Canaries.

Et au bout de la route, on ne peut pas aller plus loin, la route se terminant par un cul de sac. Il faut juste penser à se garer immédiatement dans l'autre sens pour pouvoir partir sans encombre... Mais en cette époque de pandémie de Covid, la foule n'est pas au rendez-vous, et nous allons pouvoir assister au coucher du soleil dans des conditions absolument parfaite pour déplier le trépied et faire des photos.

Le Mirador del Río est l'un des coins les plus somptueux de l'île de Lanzarote.

Son emplacement au sommet du Risco de Famara - un massif montagneux de 22 kilomètres de long - lui offre une vue unique sur le parc naturel de l'archipel de Chinijo.

En même temps, l'œuvre est située sur les Salinas del Río, qui attirent l'attention en raison de la teinte rougeâtre qu'elles apportent au paysage.

A proximité du panorama, on trouve l'oeuvre de César Manrique, qui a construit là, au sommet du plus beaux panoramas de l'île, une construction unique en son genre.

Mais pour moi, pas question de le visiter... Surtout pas de temps à perdre ! Je ne veux pas perdre une seconde de ce sublime spectacle du coucher du soleil sur l'Atlantique et l'île de la Graciosa qui nous fait face.

Comme d'habitude dans les créations de César Manrique –l'artiste le plus célèbre que l'île ait produit–, le Mirador del Río montre une magnifique intégration entre architecture et nature, le bâtiment étant pratiquement imperceptible de l'extérieur.

Ce camouflage répond à une volonté claire de la part de son architecte de fusionner l'œuvre avec l'environnement paysager, fuyant à tout moment un éventuel impact environnemental ou une agression.

Situé à proximité des ruines d’une ancienne batterie militaire datant de la fin du XIXe siècle, et camouflée dans la roche avec la maîtrise que seul un génie comme Manrique pouvait concevoir, le belvédère domine El Río, l’étroit bras de mer qui sépare Lanzarote de La Graciosa.

Si de l’extérieur l’édifice est à peine perceptible, l’intérieur surprend avec ses détails soignés, ses impressionnantes fenêtres de cristal, les yeux du mirador, conçus par l’artiste de telle sorte qu’ils augmentent l’effet de vision panoramique, et les sculptures monumentales et originales qui pendent du toit, défiant les lois de la gravité.

Depuis la tour de guet, le visiteur pourra contempler la huitième île des Canaries, La Graciosa, accompagnée de l’ensemble des îlots qui donnent leur nom au Parc naturel de l’archipel Chinijo.

En bas, au pied de la falaise qui l’abrite, se détachent les couleurs rougeâtres des salines du Río, encore appelées de Guza, les plus anciennes de l’archipel des Canaries.

Depuis le mirador del Rio, on a une vue absolument fantastique sur La Graciosa et l'archipel des Chinijos.

Situé au sommet du Risco de Famara (475 m), la création de Manrique est une alliance harmonieuse de la roche et du verre.

A l'intérieur, on y trouve des banquettes, une cheminée, une cafeteria, et d'immenses baies vitrées depuis laquelle on peut admirer le panorama.

Un escalier hélicoïdal particulièrement esthétique mène au premier étage et à sa boutique, puis à la terrasse panoramique du 2e étage.

Pour la petite anecdote, il faut rappeler que pendant la guerre hispano-américaine (1898, dite de "Cuba"), des canons furent installés ici.

Mais aujourd'hui, et devant un tel spectacle de beauté, tout cela n'est plus qu'un vilain souvenir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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