Etape 35 - De Lanzarote à Fuerteventura - De l'aéroport au ferry

Dimanche 24 octobre 2021. Aujourd'hui, nous disons au-revoir à Lanzarote pour dire bonjour à Fuerteventura. Pour faire plus simple, on quitte une île pour en trouver une autre.

Mais avant ça, il nous faut prendre la route tôt le matin pour aller rendre la voiture là où nous l'avons prise à notre arrivée à Lanzarote : à l'aéroport d'Arrecife.

Le temps d'arriver et de déposer la voiture (comme une lettre à la poste ! Personne n'a vérifié l'état de la voiture !) et nous revenons à l'extérieur, autant pour admirer le paysage, un lever de soleil somptueux, que pour attendre le bus... qui nous ramène à Playa Blanca !

Et oui, nous revenons à notre point de départ matinal, car c'est ici, à la pointe sud de l'île de Lanzarote, que se trouve le port d'où vont et viennent tous les ferries qui font la navette entre l'île aux volcans et Fuerteventura.

Port d'arrivée des bateaux provenant de l'île de Fuerteventura, Playa Blanca est l'une des trois grandes stations balnéaires de Lanzarote, et certainement la plus agréable.

Il s'agit d'un village tout blanc, avec une foule de gros hôtels et de résidences touristiques développés à l'horizontale sur de grands espaces aérés assez verdoyants.

Mis à part ça, et mis à part ses quelques plages et sa vue idéale sur les côtes de l'île de Fuerteventura, il n'y a pas grand chose à voir, à vrai dire. Sauf peut-être le museo atlantico, mais nous ne sommes pas allés le visiter.

Voilà, il est presque 11 heures du matin, et nous embarquons sur l'un des nombreux ferries qui font la navette entre Plaza Blanca et Corrajelo, sur l'île de Fuerteventura.

La traversée dure entre 35 et 45 minutes selon les bateaux et les compagnies. Il en existe six ou sept et les trajets sont très nombreux pendant toute la journée.

Pendant tout le temps du trajet nous aurons une vue incroyable sur les anciens volcans qui domine la ville de Corralejo.

Mais nous sommes surtout frappés par la différence de l'urbanisme qu'il existe entre les deux îles.

Quelque chose me dit que Fuerteventura n'a pas trouvé son Cesar Manrique local pour préserver son littoral des dents longues des promoteurs immobiliers.

Nous voici donc arrivés à Corralejo et son grand port de ferries où nous allons rapidement déjeuner avant d'attraper un bus pour l'aéroport de Puerto del Rosario où nous avons loué notre deuxième voiture.

Pas grand chose à voir non plus à Corralejo, en dehors de ses parcs nationaux (incontournables !) et de son petit port de pêche.

Il faut rapidement fermer les yeux sur les lotissements et les complexes immobiliers, pour ne regarder que ce petit port éclectique, vivant et chaleureux, autour duquel on peut trouver de bons petits restaurants pas trop cher pour déjeuner.

Voilà pour la vite et le déjeuner. Nous filons maintenant vers l'aéroport de Puerto del Rosario avec le bus ligne 6 et nous récupérons la voiture pour poursuivre notre road-trip, cette fois-ci autour de l'île de Fuerteventura.