Etape
16 - Lanzarote - Cap au nord, sur la route d'Orzola
Vendredi 22 octobre 2021.
Après les oeuvres naturelles de Cesar Manrique, cap
au nord et le petit port de pêche d'Orzola.

En chemin, on va en profiter pour aller
faire trempette au milieu de magnifiques piscines naturelles
formées le long de la côte de l'île.

Bon, moi, j'avoue, ce n'est pas vraiment
ma tasse de thé, la baignade, mais les filles ont
l'air d'apprécier particulièrement ce moment.

Je profite donc de ce petit moment
de détente pour vous parler de cette route du nord
qui longe la côte atlantique et les versants des volcans qui
s'élèvent au centre de l'île de Lanzarote.

Une côte sauvage et très
découpée longe le Malpais de la Corona, un
champ d'éboulis volcanique qui s'étend jusqu'à
perte de vue.

Ici, le chaos rocheux est recouvert
de lichens et d'une rare végétation qui pousse au
pied du volcan de la Corona, dont la dernière éruption
s'est produite, il y a 20.000 ans.

De temps à autre, sur la route
d'Orzola, apparaissent de petites criques paradisiaques
comme celle que nous avons découverte pour aller faire trempette.

A 6 km au sud, avan d'arriver à
Orzola, s'étend la Caleta. C'est ici que nous nous
sommes arrêtés pour nous baigner.

Il s'agit d'une petite plage nichée
au fond d'une baie rocheuse et bordée de sable blanc.

On peut y patauger sans grand danger,
la ceinture de rocher faisant office de barrages contre
les vagues venant du large, formant ainsi une agréable piscine
naturelle pour se baigner.

L'intérêt de cette plage
de la Caleta est la présence de cercles ou de demi-cercles
de pierre édifiés pour se protéger du vent.

Un abri le bienvenu tant le vent est
puissant de ce côté-ci de la côte. Forcément,
des années de baignade ont permis aux locaux d'édifier
ces petits abris naturels.

Par contre, il faut y aller le plus
tôt possible car, très vite, ils deviennent
l'abri naturel des baigneurs... pour une bonne partie de la journée
!

Un petit mot sur le volcan
de la Corona qui domine le paysage du nord de l'île de Lanzarote.

Culminant à 609 m d'altitude,
il est situé sur la commune de Haría et domine un
vaste champ de lave, le Malpaís de la Corona.

Le volcan de la Corona, est entré
en éruption il y a 21 600 ans. La cascade de lave en direction
des falaises de Famara, faisait plus de 400 m de hauteur.

En direction de l'est, la lave
s'est écoulée sur plus de 2,5 km au-delà de
l'ancienne côte, formant ainsi un champ de lave appelé
Malpaís de La Corona, sur une surface de 18 km2.

Les derniers épanchements
de lave datant de 3 000 ans.

Les écoulements de lave ont
formé des tunnels de lave dont le plus grand, long de 8 km,
appelé tunnel de l'Atlantide, a donné lieu à
des curiosités naturelles aménagées pour le
tourisme : Cueva de los Verdes et Jameos del Agua.

Les champs de lave de l'est du volcan
jusqu'à l'océan constituent un inaccessible
espace naturel de rochers recouverts d'un maquis de végétation
endémique.

Au fond de la caldeira, ces sont les
agriculteurs locaux qui profitent désormais de ces terres
volcaniques si riches pour faire pousser fruits et légumes
qui alimentent les marchés de l'île.

Un peu plus loin, à
l'abri de petits murets de pierres volcaniques, poussent aussi de
curieux champs de vignes.







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