Etape
45 - Fuerteventura - Les dunes du Parque nacional de Corralejo
Lundi 25 octobre 2021.
Bon, ce matin, els filles ont sonné la révolte : elles
veulent aller se faire griller sur la plage. Cela tombe bien, je
n'en ai absolument pas envie. Du coup, nous allons mettre le
cap vers les dunes du Parque nacional de Gorralejo qui
semble être le compromis tout trouvé pour allier plage,
mer... et dunes de sable.

Ce fameux Parque nacional de Gorralejo
se situe à côté de la ville balnéaire
du même nom où nous avons pris nos quartiers
pour séjourner à Fuerteventura. Du coup, nul besoin
de faire des kilomètres pour emmener les filles se faire
griller au soleil et piquer une tête dans les plages de l'Atlantique.

Depuis notre hôte, il suffit
de rouler une quinzaine de minutes pour commencer à voir
les dunes de sable blanc s'élever sur l'horizon. Du
coup, je dépose les filles à l'entrée de la
plage, et je prends aussitôt la direction des dunes.

Là aussi, nul besoin de faire
des dizaines de kilomètres pour trouver un endroit
photogénique. Il suffit juste de poursuivre la route sur
deux ou trois kilomètres, à s'éloigner des
plages principales et à garer sa voiture.

Là, les dunes se trouvent tout
simplement en bordure de la route. Leur blanc immaculé
s'élève sur tout le long de l'horizon. Il n'y a que
l'embarras du choix pour faire une petite séance photo.

Le parc est un des principaux attraits
touristiques de l'ile. Cet endroit offre un paysage grandiose
qui mêle la tranquillité offerte par les grands espaces
occupés par les dunes de sable blanc et la proximité
des eaux de l'océan.

Les dunes sont principalement d'origine
organique car elles proviennent de la désintégration
et de la pulvérisation de coquillages de mollusques et d'autres
organismes marins à squelette externe.

Classé parc naturel protégé,
les dunes de sable font face à l’île volcanique
de Los Lobos.

Une façon d’obtenir un
petit avant-goût du Sahara sans pour autant avoir la crainte
de s’y perdre.

Ce petit Sahara, coincé
entre la mer et les volcans, s'étend sur 10 km de longueur
et 2 km de largeur.

Un rivage de sable blanc bordé
d'une eau turquoise, qui devient brusquement bleu sombre loin du
bord.

Ce paysage s'allonge sur une dizaine
de kilomètres de la côte est, de la plage surpeuplée
de l'Oliva Beach au nord jusqu'aux petites criques désertes
de la Costa Roja au sud.

La route de Puerto del Rosario longe
cette côte, souvent parcourue par le vent de sable.

Le désert côtier se poursuit
de l'autre côté de la route : de part et d'autre,
on verra de petites dunes en croissant, formées par le vent.

Heureusement, ce parc est
protégé et seules quelques constructions un peu envahissantes
ont été maintenues.

Vers l'intérieur, les dunes
font bientôt place à une plaine de sable blanc, où
le vent s'est contenté de quelques draperies, puis à
une steppe à la végétation rare.

L'horizon est limité au
nord par la mer et au sud par la montaña Roja, un cratère
égueulé, à l'intérieur plissé
et aux pentes rouges, culminant à 312 m.

Ce paysage brûlant dans la journée
devient spectaculaire durant les quelques minutes qui précèdent
le coucher du soleil.

Celui-ci disparaît derrière
la croupe du volcan Bayuyo, dont les champs de lave noire
envahissent le désert à l'ouest.









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