Etape
26 - Tallin - Coucher de soleil depuis le panorama de Tomkirik
Jeudi 24 mars 2022. Après
les jardins du château de Toompea et sa belle tour médiévale,
je retraverse la place de la cathédrale Nevski pour
me rendre jusqu'au panorama de Tomkirik, à deux pas de l'église
Sainte-Marie.

De là, le coucher de soleil
est un peu plus agréable que dans les jardins de
Toompea, tout du moins le panorama est-il un peu moins industriel.

Au loin, je vise même le
clocher d'une église dressée à deux pas d'un
bras de la Baltique.

Voilà pour le décor (d'ailleurs,
on peut voir que la rivière qui traverse la ville est encore
bien gelée). Reprenons maintenant le cours de mon histoire
de Tallinn.

En 1710 arrivent les conquérants
d'un nouveau style : les Russes. Et là, la politique
d'occupation va diamétralement changer...

Après les Scandinaves, ces
occupants viennent des grandes plaines froides aux confins de l'Europe
et de l'Asie.

Les Russes imposent aussitôt
leur culture, mais tolèrent l'allemand comme langue
de commerce.

Le tsar Pierre le Grand aime Tallinn
qu'il visite à onze reprises, logeant d'abord dans un chalet,
puis dans le château de Kadriorg, à l'orée de
la forêt.

Du coup, la capitale estonienne restera
sous mainmise ruse jusqu'en 1918, date à la quelle
l'Union soviétique sort du premier conflit mondial.

L'Estonie se déclare alors
indépendante, et Tallinn en devient la capitale.

Une période cruciale
mais brève de son histoire, qui s'étend de 1918 à
1940.

En 1940, après l'invasion
soviétique de la Pologne, la Russie s'empare de nouveau des
pays Baltes.

Les troupes soviétiques
occupent Tallinn et les derniers barons baltes quittent aussitôt
le pays.

Le 14 juin 1941, Staline ordonne
les premières déportations massives des Estoniens,
dont une grande partie prend la direction de la Sibérie...

La guerre en Europe donne la
supériorité aux nazis, qui en profitent pour envahir
Tallinn et pour chasser les Soviétiques.

Tallinn vit alors à
l'heure allemande pendant trois ans, jusqu'à ce que les Soviétiques
reviennent par les airs...

















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