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Estonie - De Tallin à la Baltique - Mars 2022

Etape 13 - Tallin - Au pied de la tour Kiek in kök

Jeudi 24 mars 2022. A l'extrémité de la ville haute, sur le chemin qui ramène à la ville basse, immédiatement à gauche, se dresse la plus imposante tour de rempart de Tallin : il s'agit de la tour Kiek in kök.

A l'origine, la tour mesurait 40 mètres de haut, et ses murs atteignaient 3,70 de large ! Autant dire, une tour imprenable !

Construite de 1477 à 1483, elle possédait 27 ouvertures pour canons et trente pour armes à feu...

La base de la tour Kiek in kök fut renforcée en 1533. C'est cette partie de la tour qui subsiste aujoud'hui.

Par un escalier en colimaçon, on a accès à cinq salles qui présentent succintement l'histoire de Tallin et de ses remparts.

A l'intérieur, on peut ainsi découvrir des maquettes de bateau, des lances, cottes de maille, planches de torture, sabres et carquois russes datant des guerres livoniennes (1558-1553).

On remarquera dans la plus haute salle un épitaphe en bois faite par le maître-artisan Lambert Glandorf en mémoire des dix têtes noires tuées lors du siège de Tallin par les Russes en 1566.

Le nom de Kiek in kök vient de la capacité de ses occupants à jeter un coup d'œil dans les cuisines des maisons avoisinantes.

La tour a été restaurée au XXe siècle et elle fait maintenant partie du musée municipal de Tallinn.

Le musée des fortifications de Kiek in de Kök comprend les mystérieux passages souterrains des bastions, qui datent des XVIIe-XVIIIe siècles et forment, avec les remparts de la ville et les tours, un système de défense complet.

C’est dans un de ces souterrains que se trouve le Musée des pierres taillées. Ces nombreux souterrains des fortifications furent construits aux XVIIe – XVIIIe siècles, en même temps que les bastions probablement dès les années 1630.

Il s'agissait de cacher à l'ennemi les déplacements de troupes, de munitions et d'autres matériels. Les souterrains servaient aussi à l'espionnage : on les utilisait pour surveiller les opérations de minage de l’ennemi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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