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Estonie - De Tallin à la Baltique - Mars 2022

Etape 14 - Tallin - Vue magique depuis le parc de Linda

Jeudi 24 mars 2022. Au XVIIIe siècle, on commence à utiliser une partie des souterrains comme entrepôts. Les fortifications en terre sont retirées de la liste des installations militaires en 1857, et des parcs sont tracés autour des bastions Inger et Rootsi.

C'est à la suite de cette décision que naît le magnifique parc de Linda situé juste sur la colline qui donne accès à la ville haute.

Depuis ce vaste parc, absolument magnifique l'hiver quand il est recouvert d'un épais manteau de neige, on a une vue sensationnelle sur la silhouette de la cathédrale orthodoxe.

De multiples allées permettent la promenade, et de quelque endroit où on se trouve, on peut admirer la silhouette imposante de la cathédrale.

Ca jardin public, ombragé au printemps, cache un petit monument qui représente Linda en deuil.

Veuve de Kalevipoeg, héros et souverrain des Estoniens, cette Estonienne légendaire aurait pleuré son mari défunt pendant des mois...

Et pour honorer sa mémoire, elle fit construire un tombeau en haut de la colline de Toompea.

Lindamägi se situe entre Falgi tee et Hirvepark sur un ancien bastion des anciennes fortifications suédoises, dont le sommet est transformé en parc en 1862.

En 1920, une copie en bronze de la sculpture Linda d'August Weizenberg y est placée et donne son nom au parc le 24 mai 1939.

La version originale en marbre de la sculpture, achevée en 1880, est située au Kumu.

À l’automne 2007, on comptait 26 essences différentes d'arbres dans le parc, mais les arbres les plus remarquables demeurent sept tilleuls bicentenaires plantés en cercle.

La statue représente une figure très solennelle de Linda, la tête baissée, pleurant la mort de son mari.

Ce petit monument est très important pour les habitants de Tallinn car, malgré le fait que la statue soit antérieure à la Seconde Guerre mondiale, les habitants l'ont adoptée comme un mémorial non officiel pour leurs proches qui avaient été exilés en Sibérie.

En raison du fait qu'il n'y avait pas de lieu de sépulture ou de mémorial officiel, les habitants venaient déposer des fleurs près de Linda, parfois à grands risques.

L'inscription sous la statue dit : « Pour se souvenir de ceux qui ont été emmenés. Leur oppression crie vers le ciel ».

Au pied de la colline de Toompea, en redescendant vers la ville basse, s'étend une vaste place surmontée d'une immense croix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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