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Belgique - De Lille à Anvers - Décembre 2019

Etape 16 - Cathédrale Notre-Dame d'Anvers - Autres trésors picturaux

Jeudi 12 décembre 2019. Poursuivons notre visite de Notre-Dame d'Anvers par Les Noces de Cana, de Maerten de Vos, dans le triptyque de la corporation des débiteurs de vin. Le sujet de cette oeuvre représente le miracle du vin lors des noces de Cana. Quelques administrateurs de la confrérie figurent parmi les personnages représentés en tenue d'apparat. L'événement est situé dans un intérieur Renaissance où l'on distingue une table bien garnie sur laquelle trône une vaisselle d'apparat. Maerten de Vos, l'un des peintres les plus en vue de son temps, fait ici une belle synthèse des influences flamandes et vénitiennes.

Le déambulatoire et les chapelles renferment également de nombreuses autres toiles de grands maîtres flamands, dont hélas, je n'ai pas su retenir les noms.

D'autres panneaux, triptyques, grisailles et autres bas-reliefs ornent les différentes chapelles de la cathédrale. De véritables chef-d'oeuvres.

Un des trésors de la cathédrale d'Anvers est sans nul doute cette incroyable Erection de la Croix, de Pierre Paul Rubens, 1610. Ce tableau illustre clairement l'influence sur Rubens des artistes de la Renaissance italienne et du baroque tels que Le Caravage, Le Titien et Michel-Ange. Mais cette œuvre donne surtout à Rubens le statut de véritable maître de la peinture flamande de son époque. En outre, le triptyque annonce aussi l'avènement de la période baroque.

La composition de Rubens est scindée en trois parties bien distinctes. À gauche sont représentés un groupe de saintes femmes ainsi que Marie Madeleine renversée en arrière, comme écrasée par la croix et tenant un enfant dans les bras. Au-dessus se trouvent saint Jean et la Vierge. Le panneau de droite laisse entrevoir l’armée romaine avec un officier à sa tête. Enfin, le panneau central révèle la tension entre la multitude d'hommes musclés essayant de soulever la croix et le poids apparemment insupportable du Christ sur la croix.

Le Christ parmi les docteurs, de Frans Francken (1587). Les maîtres d'école et les savonniers partageaient un autel dans la cathédrale. C'est ensemble qu'ils commandèrent ce triptyque à Frans Francken. Sur le panneau central, le Christ âgé de 12 ans enseigne aux docteurs de la Loi tandis que sur le panneau de gauche, Augustin, le père de l'Eglise, est baptisé par Ambroise, le saint patron des maîtres d'école.

Sur le volet droit est représenté le mystère de l'huile ; le prophète Elie aide une veuve à payer ses dettes en lui permettant de remplir et de vendre de nombreuses cruches d'un petit fond d'huile. Ce récit relativement méconnu fait référence aux savonniers, car l'huile intervenait dans la composition du savon.

La Pêche miraculeuse, de Hans Van Elburcht Ambrosius Francken (1560), de la corporation des poissonniers. Le Christ ressuscité apparaît à ses disciples qui sont en train de pêcher dans le lac de Tiberias et qui retrouvent leurs filets bien garnis. Il leur demande d'accoster et donne à Pierre le soin de l'église. On ne peut pas rêver thème plus adapté pour un retable commandé par la guilde des Poissoniers.

La peinture de Van Elburcht était à l'origine le panneau central d'un triptyque. Les panneaux latéreaux comportaient des scènes de la vie de saint Philippe et de saint Jacques le Juste. Ils ont probablement été enlevés lorsque la peinture fut réduite et placée dans un nouvel encadrement à la fin du XVIe siècle. C'est probablement à cette occasion-là que furent peintes les scènes de la prédelle, qui évoquent la vocation des apôtres.

L'Adoration des Bergers, de Frans Floris (1568), retable de la Corporation des jardiniers. Marie présente l'enfant Jésus qui vient de naître aux paysans accourus pour apporter de simples cadeaux. Le caractère pastoral du sujet correspond aux activités des commanditaires de l'eouvre. Frans Floris a terminé cette oeuvre en 1568. Elle ne restera pas longtemps sur l'autel des jardiniers puisqu'elle fut retirée en 1581, sous l'administration calviniste. Après la chute d'Anvers, elle fut placée sur le maître-autel au grand mécontentement des jardiniers. Ce n'est que 40 ans plus tard, après que Rubens eut achevé l'Assomption de la Vierge que l'Adoration des Berger vient à nouveau orner l'autel des Jardiniers.

De nombeuses autres oeuvres sont exposées dans les ttavées de la cathédrale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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