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Belgique - De Lille à Anvers - Décembre 2019

Etape 7 - Musée de Lille - Peintures religieuses de la Renaissance

Mercredi 11 décembre 2019. Nouveau chapitre de ma visite des sous-sols du musée des Beaux-Arts de Lille***.

Une des oeuvres qui m'a le plus fasciné est sans doute ce Repas chez Simon, exécuté autour de 1500. Oeuvre provenant sans doute de Picardie.

Les types physiques des personnages sont proches de ceux connus par les oeuvres du peintre Engerrand Quarton. Il est possible que ce tableau dérive d'un modèle créé par ce peintre picard avant son installation en Provence.

Fabuleuse représentation de Marie-Madeleine baisant les pieds du Christ. En dépit d'un goût pour les détails anecdotiques, la scène est construite sobrement sur le jeu des mains et des regards : Marie-Madeleine baigne de ses pleurs les pieds du Christ qui apaise d'un geste l'apôtre offusqué par l'attitude de la pécheresse.

La descente aux Limbes (début du XVIe siècle), orginaires des anciens Pays-Bas.
Puis le Christ devant Pilate. Deux toiles du même auteur hollandais. Parmi les damnés qui tentent de sortir des limbes figurent Adam et Eve représentés âgés. Des fumerolles s'échappent du sol, suggérant les parties invisibles de l'Enfer.
La chute des damnés ou l'Enfer (vers 1450), de Dirk Bouts. La représentation des damnés précipités en Enfer suit le récit de la légende du chevalier Owein visitant l'au-delà, rédigé par un moine irlandais du XIIe sècle (le Puragatoire de saint Patrick). Les dominantes de tons sombres créent un fort contraste avec celles du Paradis.

Le panneau central, aujourd'hui disparu, représentait peut-être le Jugement dernier ou l'agonie d'un homme, les volets figurant alors la destinée des âmes.

L'ascension des élus ou le paradis terrestre, toujours de Dirk Bouts (1450) est l'autre volet de ce triptique. Cette ascension des élus illustre les exégèses de l'Antiquité tardive sur l'accès au Paradis et sa géographie.

Conduits par des anges à travers le jardin d'Eden, les élus s'acheminent vers une fontaine d'où jaillissent les quatre fleuves du paradis, avant de s'élever vers les cieux.

Vierge allaitant l'Enfant, d'après Roger Van Der Weyden (fin du XVe siècle). Conçu par le peintre Roger Van Der Weyden, ce sujet fut abondamment copié avec plus ou moins de liberté à la fin du Moyen Âge. La restauration de ce panneau a permis de redécouvrir son fond bleu sur lequel se détachent des rayons dorés en guise d'auréole. Le décor du cadre, dont la dorure est rehaussée de fleurs peintes avec des glacis translucides, évoquent l'art de l'enluminure.

Triptyque de la Vierge à l'Enfant entourée d'anges musiciens (Groupe au feuillage brodé - vers 1490). Il existe quatre autres versions placées dans différents décors de ce modèle de Vierge à l'Enfant sise dans un jardin clos (Bruges, Edimbourg, Minneapolis, Williamstown).

Il a été recomposé à partir de créations du peintre bruxellois, Roger Van Der Weyden (1399-1464).

Mais le paysage qui se poursuit dans les volets évoque davantage les innovations picturales bruxelloises. Plantes et brocarts sont très détaillés.

Enfin, cette extraordinaire scènes représentant quatre épisodes de la vie du Christ : le Christ au Jardin des oliviers, les Vertus crucifiant le Christ, le Christ fontaine de vie, la Mise au tombeau. Début du XVIe siècle. Conçue pour la dévotion privée, l'oeuvre contient quatre scènes évoquant la Passion du Christ en insistant sur le sang versé par la divinité. Marie-Madeleine, pécheresse repentie, est figurée à deux reprises. Très populaire à la fin du Moyen Âge, la sainte évoque la rédemption que le Christ peut accorder à l'ensemble des fidèles grâce à son sacrifice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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