Etape
4 - Musée de Lille - Chefs-d'oeuvres du Moyen Age et Renaissance
Mercredi 11 décembre 2019.
Mais le véritable trésor du musée des Beaux-Arts
se trouve en sous-sol qui rassemble son extraordinaire collection
d'oeuvres du Moyen-Age et de la Renaissance.

Les sous-sols du musée abritent
une incroyable collection de statues et de bas-reliefs des
différentes églises de la région,
d'une beauté à couper le souffle.

Parmi les nombreux chefs-d'oeuvres
exposés, de magnifiques peintures sur bois originaires
de toute l'Europe, et notamment d'Espagne, qui, rappelons-le,
dominait le nord de la France et les Flandres, aux XVIe et XVIIe
siècle.

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Parmi eux,
cette incroyable Vierge à l'enfant, sublime
de beauté, au visage délicat et aux vêtements
d'une incroyable complexité. |
A ne surtout pas manquer, ce magnifique
triptyque de Ramon Destorrents, originaire de Catalogne, peint autour
du XIVe siècle.

Cette huile
sur fond d'or et sur bois représentent les
saints, saint Judes, saint Matthieu et saint Paul. Les
figures des apôtres Jean, Jacques et Matthieu conservées
aux musées de Cracovie et Barcelone complètent
les panneaux exposés ici, à Lille. |
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Les saints
portent ici un livre ou un phylactère annoté
d'extraits du Livre des Corinthiens ou des vie des Apôtres. |
Dans chaque
cadre est peint un dictique catalan relatif au personnage
de saint Paul. |
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A voir encore, la Vierge allaitant entourée
de plusieurs saints. L'intensité des tons, le
soin apporté aux boucles des cheveux et aux arabesques des
vêtements évoquent les fresques de l'église
royale de Madrid.

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La
Trinité, de Jaime de Baco (milieu du XVe siècle).
L'oeuvre qui a conservé son encadrement d'origine,
constituait le sommet d'un grand retable placé
dans le coeur d'une église. Le "trône
de grâce" où sont figurés le Père
tenant le Fils et la colombe du saint-Esprit est une
image symbolisant le salut des hommes. |
A ne surtout
pas manquer, peut-être le clou des collections du musées
: les trois représentation "divines"
de Vierge à l'enfant, réalisées par l'atelier
de Botticelli (1445-1510). |
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De nombreuses
interprétations de figures de Vierges en demi-figure
serrant l'Enfant sont issues de l'atelier de Botticelli. |
L'amorce d'un
carcle fait penser à un tondo. Ces trois représentations
ont été déposées à Lille,
à la fin du XIXe siècle, par le musée
du Louvre. |
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Puis voici le buste de San Giovannino (fin
du XVe siècle), de l'école de Florence. Les
bustes du jeune saint Jean-Baptiste, annonciateur de la
venue du Christ, ne sont pas rares en Italie à cette époque.
Lors de son acquisition par l'Etat en 1853, celui-ci était
considéré comme une ébauche attribuée
à Donatello. Cette hypothèse est désormais
écartée, mais il est probable, d'après les
analyses de la terre cuite, que le buste soit d'un atelier florentin
de la Renaissance.

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Enfin, voici
La Vierge, l'Enfant et un Ange
(dernier tiers du XVe siècle) attribué à
Pier Francisco Fiorentino. L'attitude de la Vierge
en prière tournée vers le Christ dérive
d'une célèbre composition de Filippo Lippi,
L'Adoration de l'Enfant exécutée
pour l'autel de la chapelle Médicis de Florence. |


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