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Belgique - De Lille à Anvers - Décembre 2019

Etape 13 - Cathédrale Notre-Dame - Joyau du gothique flamboyant

Jeudi 12 décembre 2019. L'intérieur de la cathédrale présente un transect bas-côtés avec le centre de l'autel principal et un chœur profond, dont le déambulatoire extérieur se termine par l'abside entourée de cinq chapelles.

La cathédrale représente un nouveau type de conception de l'espace intérieur. Les sept nefs sont ne sont pas séparées par des colonnes cylindriques avec des chapiteaux, comme dans la tradition gothique du Brabant, mais avec de grands piliers.

De plus, les arcs en ogive dela nef sont exceptionnellement grands. Cette fonction stylistique a été inspiré par Collégiale Saint-Pierre à Louvain, construit par Keldermans et achevé en 1497.

Malgré les déprédations des guerres de religion, de la Révolution française et de la domination napoléonienne, la cathédrale conserve encore de précieux témoignages et des trésors inestimables.

De plus les grandes arcades situées entre le vaisseau central et les bas-côtés, sont exceptionnellement larges et le triforium a été abandonné. À sa place on retrouve une frise qui surmonte le niveau des grandes arcades.

La cathédrale peut accueillir quelque 25.000 personnes. Le nombre de ses baies vitrées atteint le chiffre vertigineux de 128, dont 55 vitraux.

Au XVe siècle, rien n'était trop beau pour afficher la prospérité de la ville, mais comme toutes ses consoeurs, la cathédrale a connu des hauts et des bas, notamment au moment des guerres de religion des XVIe et XVIIe siècles.

Parmi les bas, le grand incendie de 1517, mais surtout les raids iconoclastes des protestants, entre 1566 et 1581, puis enfin, le pillage de l'occupant français lors de la Révolution française.
Le bon côté de ces nombreux désagréments fut que chaque destruction fut réparée par un embellissement inédit. Plusieurs architectes s'y sont donc succédé.

A souligner que pendant la période de rénovation du musée des Beaux-Arts d'Anvers, de nombreuses oeuvres et retables se retrouvent exposés dans la cathédrale. Un juste retour des choses pour ces chefs-d'oeuvres, au point que certains pourraient y rester.

En plein centre de la cathédrale, difficile de passer à côté de la splendide Chaire de Vérité, véritable chef-d'oeuvre de la culture flamande de style baroque naturaliste, à la limite du rococo.

Conçue en chêne, cette chaire est l'oeuvre de Michel Van Der Voort, dont le réalisme sublime loue la beauté de la nature et les leçons qu'il peut donner aux fidèles.

Les quatre figures féminines qui soutiennent la chaire représentant les grands continents.

La décoration de la chaire elle-même arbore les visages du Christ, de la Vierge Marie et de Saint-Bernard.

Tous semblent être comme littéralement portés par ses anges qui virevoltent sur la couverture. Au-dessus du Saint-Esprit est représenté par une colombe.

Au total, la cathédrale comprend sept nefs supportées par 125 piliers. Un record pour l'art gothique flamboyant.
Enfin, autre oeuvre qui ne passe pas inaperçue, la sculpture en bronze dorée à sa propre effigie installée par Jan Fabre, trublion de l'art contemporain et natif d'Anvers, qui jette ainsi un pont entre le profane et le sacré. Un porteur de croix en équilibre précaire, tout un symbole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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