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Chine - De Huzhou à Pékin - Avril 2024

Etape 67 - Cité interdite - Au pied de l'extraordinaire pavillon de l'Harmonie Suprême

Samedi 13 avril 2024. Bien plus qu'une simple prouesse architecturale, le Pavillon de l'Harmonie Suprême était le théâtre des cérémonies les plus importantes de la dynastie Ming et Qing.

C'est ici que les empereurs étaient intronisés, que les mariages impériaux étaient célébrés et que les audiences officielles se déroulaient.

Chaque élément du pavillon revêt une symbolique profonde.

Le trône impérial, en bois sculpté et doré, trônant au centre de la salle, représente le pouvoir absolu de l'empereur.

Les neuf niveaux du toit, quant à eux, symbolisent les neuf cieux de la mythologie chinoise.

L'intérieur du Pavillon de l'Harmonie Suprême émerveille par ses détails raffinés et son décor somptueux.

Des peintures murales aux couleurs vives, représentant des scènes de la vie impériale et des motifs symboliques, ornent les murs.

Des sculptures en bois délicatement ciselées, figurant des dragons et des phénix, viennent ponctuer l'ensemble, ajoutant une touche de majesté à ce lieu sacré.

Le plafond, décoré de caissons et de motifs géométriques complexes, achève de créer une atmosphère d'opulence et de raffinement.

La cour extérieure abrite en plus du pavillon de l’Harmonie suprême, le « pavillon de l’Harmonie préservée » (Baohe), ainsi que les bâtiments latéraux principaux, dont le « pavillon de la Gloire littéraire » (Wenhua) et le « pavillon des Prouesses militaires » (Wuying).

La cour extérieure est parcourue d'ouest en est par une rivière artificielle dénommée Jinshui He (c'est-à-dire : la « rivière aux eaux d'or ») provenant d'une dérivation des douves et servant aussi bien de décoration que de réservoir d'eau en cas d'incendie.

La cour intérieure (partie nord), formait la partie privée, et servait donc aussi bien de cabinet de travail pour l’empereur, que d’appartements à la famille impériale et aux concubines.

Elle comprend surtout le « pavillon de la Pureté céleste » (Qianqing), le « pavillon de l’Union » (Jiaotai) et le « pavillon de la Tranquillité terrestre » (Kunning), qui sont entourés respectivement par les « six pavillons de l’Est » et les « six pavillons de l’Ouest ».

La Cité interdite est le plus vaste complexe architectural de Chine : une véritable ville dans la Cité impériale.

Ici, l'empereur de Chine et son entourage étaient quasiment assignés à résidence, ne sortant de l'enceinte qu'en de très rares occasions.

Elle couvre un quadrilatère de 72 ha dont 50 ha de jardins, s'étendant sur 960 m de long du nord au sud, et de 750 m de large d'est en ouest, entourée d'une muraille de 10 m de haut sur 6 m de large, elle-même cernée d'une douve large de 52 mètres, à laquelle on accède par quatre portes.

La porte méridionale, Wu men, édifiée en 1420, reconstruite en 1647, restaurée en 1801, la plus imposante des portes du palais, se compose d'un bâtiment central à deux étages et neuf entrecolonnements en façade.

La cité compte selon la légende, 9 999 pièces (en réalité, 8.704, d'après une étude menée en 1973).

Le chiffre de 9.999, s'explique par le fait que, selon la tradition, seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10.000 pièces.

Les hommes, de ce fait, essayaient ainsi de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection.

Dans la culture chinoise, le chiffre 9 est symbole de longévité, et le nombre 10.000 représente symboliquement « une infinité dénombrable ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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