Etape 63 - Pékin - Au hasard des rues avant le déjeuner

Samedi 13 avril 2024. Avant de nous rendre à la cité interdite et en repartant de notre visite du temple du Ciel, on jette un coup d'oeil sur Pékin depuis la vitre du bus. Rien de vraiment très emballant... Deng Xiaoping a mis la ville par terre au nom de la modernisation. Quel dommage...

Comme si l'ami Deng avait voulu mettre à bas la ville où la révolution de la place Tian'anmen avait eu lieu. Ou plutôt le bain de sang...

Le mouvement démocratique de la place Tian'anmen, qui a débuté en avril 1989 et a culminé le 4 juin avec l'intervention militaire du gouvernement, a été un moment de grande tension et de tragédie.

Malgré ce contexte tumultueux, la Chine a amorcé un virage économique majeur à la fin des années 1980, sous l'impulsion des réformes initiées par Deng Xiaoping.

Pékin, en tant que centre névralgique du pouvoir et des affaires, a été l'un des principaux bénéficiaires de cette ouverture économique.

Les investissements étrangers ont afflué, de nouvelles zones économiques spéciales ont vu le jour, et la ville s'est transformée en un hub commercial et financier dynamique.

Les deux décennies qui ont suivi ont été marquées par une croissance économique fulgurante à Pékin.

La ville a connu un boom immobilier sans précédent, avec la construction de gratte-ciel vertigineux qui ont redéfini son horizon.

De nouveaux quartiers d'affaires ultramodernes ont surgi, tandis que les centres commerciaux et les boutiques de luxe se multipliaient, symbolisant l'essor d'une classe moyenne aisée.

Cette transformation économique s'est accompagnée d'une amélioration significative du niveau de vie des Pékinois.

Les revenus ont augmenté, la pauvreté a reculé, et l'accès à l'éducation et aux soins de santé s'est généralisé. La ville a également connu un foisonnement culturel, avec l'ouverture de musées, théâtres et galeries d'art, attirant des artistes et des intellectuels du monde entier.