Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Chine - De Huzhou à Pékin - Avril 2024

Etape 41 - Au bord de la rivvière Yulin - Au petit village de Kesheng

Mercredi 10 avril 2024. Après une quinzaine de minutes de marche, nous voici arrivés à la petite cascade qui domine les gorges de la rivière Yulin.

Un petit village fait de maisons anciennes traditionnelles surplombe la rivière au milieu de laquelle les Chinois ont installé des nénuphars géants en plastique de très mauvais goût... Dommage de défigurer ainsi un si beau paysage.

Pour ma part, je ne m'attache qu'aux petites maisons traditionnelles qui surplombent le site, avec en premier plan, ce magnifique pont de pierre qui traverse le cours d'eau.

Un petit mot quand même sur cet habitat traditionnel qui subsiste ici et là, vestige d'un passé que la planification chinoise a voulu éradiquer lors de son grand bond en avant...

Il est un élément important du patrimoine culturel de la région. Il reflète l'ingéniosité et l'adaptation des populations locales à leur environnement.

Cet habitat traditionnel ancien des campagnes du Sichuan occupe une place singulière, témoignant de l'ingéniosité et de l'adaptation remarquables des populations locales à leur environnement.

Dans les régions montagneuses de l'ouest du Sichuan, les Tulou, imposantes maisons circulaires en terre battue, dominaient le paysage.

Ces structures remarquables, pouvant atteindre plusieurs étages et abriter des familles élargies, étaient conçues pour offrir une protection contre les attaques et les éléments naturels.

Leurs murs épais en pisé, renforcés par des troncs de bambou, garantissaient une solidité à toute épreuve, tandis que leur forme circulaire optimisait l'espace et facilitait la défense.

Dans les plaines orientales du Sichuan, où la pierre abondait, les Fangshi s'imposaient comme le type d'habitation le plus répandu.

Ces maisons rectangulaires, construites en pierre taillée, se distinguaient par leur robustesse et leur durabilité.

Disposées en rangées serrées le long des villages, elles créaient un paysage harmonieux et témoignaient du sens de la communauté des habitants.

Pour les familles les plus modestes ou comme abris temporaires, les Cangfang constituaient une solution d'habitat simple et économique.

Ces maisons en chaume, construites à base de bambous et de roseaux recouverts de paille, étaient faciles à ériger et à entretenir.

Leur conception rudimentaire mais ingénieuse illustrait l'adaptation des populations locales aux ressources disponibles à proximité.

Les maisons étaient généralement regroupées en villages, souvent adossées à une colline ou le long d'une rivière.

Cette organisation facilitait l'accès aux ressources naturelles, la vie communautaire et la défense contre les dangers potentiels.

Les ruelles étroites et sinueuses entre les maisons créaient un labyrinthe fascinant, favorisant les interactions sociales et le sentiment d'appartenance à une communauté soudée.

Les toits, élément crucial des habitations, étaient construits en fonction des matériaux disponibles et du climat local.

Chaume, tuiles en argile ou bois, chaque type de couverture présentait ses avantages en termes d'isolation thermique, de résistance aux intempéries et d'esthétique.

Les toits à forte pente étaient particulièrement adaptés aux régions pluvieuses, tandis que les toits plats tiraient parti de l'ensoleillement hivernal.

L'intérieur des maisons traditionnelles se caractérisait par sa simplicité et sa fonctionnalité.

Les pièces, souvent petites et multifonctionnelles, étaient aménagées pour répondre aux besoins quotidiens de la famille. Le foyer, élément central de l'habitation, occupait une place prépondérante, servant à la fois à la cuisine, au chauffage et aux moments de convivialité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations