Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Danemark - De Copenhague à Esbjerg - Août 2021

Etape 43 - Musée des Beaux-Arts de Copenhague - Les autres oeuvres

Samedi 14 août 2021. Un dernier regard sur le reste des oeuvres majeures de ce musée des Beaux-Arts de Copenhague. A commencer par L'adoration des rois, par Hugo Van der Goes.

On ne possède que des renseignements épars sur la vie d'Hugo Van der Goes. Il est probablement né à Gand vers 1440, mais on ignore tout de sa jeunesse et en particulier de l’atelier et du lieu de sa formation.

En 1467, patronné par le peintre Joos Van Wassenhove (1410-1480), il est reçu comme franc maître dans la guilde des peintres de Gand. En 1468, il participe à la décoration en vue des festivités données à l’occasion du mariage du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1433-1477) et de Marguerite d’York (1446-1503).

Et voici, à mon sens, l'oeuvre majeure de ce musée : Jésus reconduit les marchands hors du temple, de Jérôme Bosch.

Cette oeuvre fut longtemps attribué à Bruegel mais désormais considéré comme une variation d'une peinture perdue de Bosch.

Le temple et son toit voûté dégagent une atmosphère caverneuse, comme une grotte lugubre au milieu de la ville. La caverne fait référence à la terre, à la nature, à la sexualité et au primitif.

L'idole en haut de la colonne unique est posée sur des personnages qui dénudent leurs postérieurs. Ce geste était un motif comique récurrent dans les carnavals de la fin du Moyen-Âge, notamment Shrovetide et la Fête des Fous

Outre les marchands, de nombreux mendiants demandant l'aumône sont présents devant le temple.

La vieille femme au bras bandé est habillée de manière assez élégante : elle demande l'aumône non pas parce qu'elle est dans le besoin, mais parce qu'elle est trop fainéante pour travailler.

L'iconographie du tableau est représentative de la mentalité dominante au XVIe siècle à Anvers. Elle illustre la philosophie morale de l'humaniste Erasme de Rotterdam (1466-1536), qui avait souvent recours à la satire pour défendre les enseignements de la morale chrétienne. Le mouvement humaniste attachait beaucoup d'intérêt au folklore régional : proverbes, dictons et jeux de mots étaient souvent repris dans l'art.

Une femme du peuple est assise et tient un enfant sur ses genoux. Elle lui a dénudé le postérieur et elle lève la main gauche. Au premier regard, on pourrait croire qu'elle veut sécher le postérieur de l'enfant en l'approchant du feu.

Un charlatan, sans aucune formation en médecine, réalise une opération devant la foule. Il a « soigné » la douleur d'une patiente en arrachant la dent douloureuse, mais la patiente saigne encore.

A voir également, de Theodoor Rombouts, Joueurs de cartes et de basckgammon.

Il est surtout connu pour ses scènes de genre caravagesques représentant des rassemblements dramatiques animés ainsi que ses œuvres à thème religieux. Il est considéré comme le représentant principal et le plus original du caravagisme flamand.

Il peint principalement des œuvres profanes ainsi que quelques retables et commandes civiles. Ses œuvres profanes représentent des compagnies joyeuses, des musiciens, des joueurs de cartes, ainsi que certains autres thèmes caraveggesques tels que la négation de Saint-Pierre et des cinq sens.

Très jolie oeuvre d'Abraham Van Dijk, Le prophète Élie avec la veuve de Sarepta et son fils.

Abraham van Dijck est né à Amsterdam en 1635. Il est un élève de Rembrandt, de qui il adopte le style des années 1650, tandis que ses premières œuvres datent de 1655— la première connue étant Présentation au temple (1655, collection privée). Dans Benjamin et Judah (1655-1660, Art Institute of Chicago), on reconnaît le style des sujets religieux de Rembrandt.

Autre scène de genre hollandaise : Intérieur avec un jeune couple et des musiciens, de Peter de Hooch.

Même si les sujets rappellent le style de Jan Vermeer et des solutions luministic Rembrandt, Ils appartiennent à la même catégorie de la peinture de genre, représentant des scènes de la vie de tous les jours, le plus souvent l'environnement de la maison, puis la peinture de Hooch joue sur l'exactitude du contexte culturel et social, en fournissant un témoignage précis de la société néerlandais la XVIIe siècle.

Son meilleur résultat a été la période de création centrale, de 1655 un 1662, au cours de laquelle Hooch est resté en Leyden et à La Haye. Et dans ces années, il a créé ses chefs-d'œuvre, tels que famille hollandaise dans une cour, caractérisé par un entraînement chromatique; société et fileur, paroles intimes sentiments regorgeant dans les quatre murs. la Les cartes de jeu et garde-manger carrés prouvées resplendir presque envoûté. en 1658 il a peint ce que certains considéré comme l'un de ses meilleurs œuvres: Cour d'une maison à Delft.

A voir aussi, de Frans Van Mieris : le buveur de bière et l'enfant.

Et voici Le Souper d'Emmaeus, de Rembrandt (1648).

Rembrandt mêle, dans ce tableau, les allusions à l’église primitive (l’architecture évoque les basiliques paléochrétiennes) comme à d’autres peintres (la grande niche pourrait être le souvenir d’une composition de Titien).

Symphonie sur la lumière (naturelle, divine), l’œuvre est toute en nuances : couleurs iridescentes de la tunique du Christ, gradation des sentiments des fidèles reconnaissant le Ressuscité…

A voir encore, ce Groupe musical à la chandelle, de Gérard Van Horthorst.

Plus près de nous, et dans un tout autre genre, ce magnifique portrait d'Alice, de Modigliani (1918).

Ou encore, cet étrange Intérieur avec un violon, d'Henri Matisse (1918).

Toujours d'Henri Matisse : portrait de Madame Matisse (1905).

Ou encore ce très coloré tableau de Raoul Dufy : Encore la vie (1925).

L'étonnante Femme avec un vase, de Fernand Léger (1925).

Ou encore d'André Derain, une femme en chemise (1906).

Et pour finir, toujours d'Henri Matisse, Un paysage près de Collioure (1906).

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations