Etape
4 - Nyhavn - Symbole d'une ville tournée vers le commerce
Mercredi 11 août 2021. Je
poursuis ma visite du petit port de Nyhavn en remontant
désormais l'autre rive du canal.

C'est la rive la plus fréquentée du
canal. Ici, se trouvent la plupart des restaurant et des
cafés où les touristes aiment à prendre un
verre ou à dîner en profitant de la belle vue sur les
gréements.

Quant aux vieux marins censés
remonter la rue en portant des sacs sur le dos, je ne les ai pas
vus. Sans doute fréquentent-ils le lieu aux heures ouvrées
!

En fin de soirée, la
plupart des bateaux alignées le long des quais sont inoccupés.
Ou bien trouve-t-on quelques propriétaires en train de rafistoler
quelque chose sur le pont.Mais pas plus.

On trouve surtout des étudiants
et des amis qui profitent des nombreux bancs installés le
long des quais pour partager une bière et profiter de la
douceur de cet été danois.

Au bout du quai, le soleil
joue encore une dernière partition en projetant sur la rue
ses derniers rayons d'un jaune intense. Je n'en perds pas
une miette.

J'hésite un moment à
me poser moi aussi à la terrasse d'un des nombreux cafés,
mais avec ma valise qui m'encombre, ce n'est pas vraiment le moment
adéquat. D'autant que je dois encore marcher une
bonne demi-heure jusqu'à mon hôtel qui se trouve à
au moins trois kilomètres de là, du côté
de la gare de Copenhague.

En attendant, je lève le nez
pour admirer enfin la maison où vécut Andersen.
La voici, toute simple, encadrée par la maison Skagei et
une autre aux tons jaune pastel.

Elle est reconnaissable entre toutes...
Et pour cause, c'est la seule qui ne possède pas
de terrasse de café. Un petit musée se niche toutefois
à l'intérieur.

Tout en profitant de la vue des
vieux gréements qui s'égènent tout au long
du quai, je me replonge dans l'histoire de Copenhague que j'ai laissée
à la Renaissance dans la précédente page...

En 1419, le roi danois, Éric
de Poméranie, réussit finalement à prendre
définitivement le pouvoir sur la ville de l'église,
et en 1443, le roi Christophe III fit de la ville une résidence
royale.

En 1479, l'université de Copenhague
a été fondée. Copenhague était
désormais la ville la plus importante du pays.

Voilà pour l'histoire avant
que Copenhague ne rentre de plein pied dans l'histoire contemporaine
de l'Europe.
Malgré
son statut de plus grande agglomération de toute
la Scandinavie, Copenhague a su conserver une physionomie à
taille humaine, et s'y promener est un repos pour tous les sens.

Dans quelle autre capitale les
roses trémières habitent-elles les façades
au long des rues ?

Bâtie sur deux îles, la
cité est sillonnée de charmants canaux, que
l'on découvre en bateaux-mouches ou le plus simplement, à
pied !

De Nyhavn, l'ancien port aux
vieux gréements où je suis, à Christianshavn,
surnommée la petite Amsterdam, on prnd véritablement
plaisir à se promener.

Le nom même de la ville, issu
de Kobmandshavn, le "port des commerçants", rappelle
son passé maritime florissant dû à sa situation
stratégique sur le détroit de l'Orensund, à
l'orée de la mer Baltique et face à une Suède
si proche et, jadis, farouche ennemie.

Enfin, le gros avantage pour
les touristes, et pour les habitants !, c'est que Copenhague est
sans doute la seule capitale mondiale à ne pas connaître
les embouteillages.

Ici, la place du vélo est reine
! Où que l'on soit dans la ville, on trouve une piste
cyclable !

Et quel plaisir de la visiter en
partant de la grande place centrale, derrière Nyhavn, où
trônent la plupart des grands bâtiments publics datant
du XVIIIe siècle, pour remonter Stroget, la colonne vertébrale
du centre qui se remonte à pied en levant le nez vers les
façades.

Tout au bout, en direction de la gare,
on croise même l'entrée du Tivoli, qui héberge
depuis 1843, le plus grand Luna Park urbain du monde. Dont en voici
l'entrée.



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