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Danemark - De Copenhague à Esbjerg - Août 2021

Etape 42 - Musée des Beaux-Arts de Copenhague - Une vaste collection

Samedi 14 août 2021. Je poursuis ma visite du muse des Beaux-Arts. A commencer par La famille de Sainte-Anne, par Joachim Beuckelaer.

Joachim Beuckelaer, peintre de nature morte et d’histoire, né à Anvers, en 1530. Neveu de Pierre Aertsen, le Long, il en fut aussi l’élève ; il eut ainsi le bonheur, dès son plus jeune âge, de trouver un guide chez qui l’affection de la famille se joignait au talent pour développer les qualités remarquables que la nature lui avait données.

Malgré son mérite, le pauvre Beuckelaer ne fut guère apprécié de son vivant, ou du moins s’il réussit à avoir beaucoup de commandes, ses tableaux, très-mal payés ne lui valurent qu’une misérable existence ; après sa mort, ils décuplèrent de valeur.

Beuckelaer travailla beaucoup pour la Hollande ; Amsterdam, Haarlem, Middelbourg possédaient de ses ouvrages. Parfois il essaya de l’histoire avec succès et orna des intérieurs de figures de grandeur naturelle.

A voir aussi parmi les peintres de genre hollandais, cette toile de Jan Massijs, The ill-matched lovers (1561). Ce tableau illustre clairement les idées selon lesquelles la vieillesse, en particulier la vieillesse lubrique, conduit à la folie - le fou participant à la tromperie en aidant à voler la bourse du vieil homme - et que les pouvoirs sexuels des femmes poussent les hommes à se comporter de manière absurde et à perdre leur esprit et leur argent.

Toile incontournable du musée des Beaux-Arts, ce Lucas Cranach, La Vierge à l'enfant avec Sainte-Catherine et Sainte-Barbara.

Cranach l’Ancien naît en 1472 à Kronach en Bavière et commence sa formation de peintre dans l’atelier de son père.

Ses premières années artistiques sont sans doute influencées par les gravures d’Albrecht Dürer qui jouit à l’époque d’une grande notoriété.

Toujours de Cranach, cette magnifique Vénus et Cupidon (1530). Après quelques années d’apprentissage à Vienne, Cranach l’Ancien est engagé en 1505 comme peintre officiel à la cour du prince électeur de Saxe, Frédéric Le Sage, à Wittenberg. Toute sa vie, Cranach va être au service de la cour des princes électeurs, exécutant pour eux des portraits, des gravures, des tableaux religieux…

A voir encore de Lucas Cranach, Le Jugement de Paris (1527). Ce tableau a pour thème le mythe de Pâris, prince de Troie, choisissant la plus belle déesse parmi Minerve, Junon et Vénus.

Toujours de Lucas Cranach, le Christ bénit les enfants (1537). Cranach fut un protestant convaincu, proche ami de Luther, et qu’il mit à partir de 1517 (début de la Réforme) sont talent artistique au service de la foi évangélique (c’est-à-dire fondée sur les seuls évangiles).

Cranach est un proche de Luther et devient un « luthérien » convaincu. Il n’en poursuit pas moins son activité de peintre au service de commandes les plus diverses.

Ses convictions religieuses, pourtant sincères, ne l’empêchent pas de continuer à créer des images, ni de faire des affaires avec des interlocuteurs restés fidèles à l’Eglise romaine.

Enfin, le clou de l'exposition consacrée à Lucas Cranach est sous doute cette extraordinaire cruxifiction, créée autour de 1520.

La moitié inférieure du tableau est encombrée de personnages, tous disposés symboliquement à gauche et à droite du Christ.

À droite se trouve la Vierge Marie, tenue par Jean l'Évangéliste, et Marie Madeleine se tient à la Croix. Le Bon Larron et Longin le Centurion le regardent directement, faisant allusion à leur salut.

Le contraste est saisissant avec les personnages de droite, notamment les soldats romains qui évitent son regard et le Mauvais Larron, dépeint comme chauve et bouffi.

Derrière eux se trouvent des personnages contemporains, qui sont considérés comme non éclairés, car ils n'ont pas encore témoigné du Christ.

A voir encore de Cranach, cette superbe Vierge à l'enfant adorée par Saint-Jean enfant (1512-1514).

Autre incontournable du musée, ce Hans Memling, portrait d'un jeune homme avec un rosaire (1485).

Ou encore ce Petrus Christus, Panneau d'autel avec un portrait d'un donateur en écarlate sous la protection de saint Antoine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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