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Danemark - De Copenhague à Esbjerg - Août 2021

Etape 31 - Ny Carlsberg Glyptotek - Une des plus belles collections d'art mésopotamien

Samedi 14 août 2021. Enfin, je touche au but. Voici la raison principale qui m'a poussé à venir au Danemark : admirer de mes yeux vus l'une des plus belles collections au monde d'art mésopotamien. Le graal. Avec en point d'orgue, des statuettes mondialement connues comme celle d'Assourbanipal et des éléments de la porte d'Ishtar, mythique, à Babylone. La même porte qui a vu Alexandre le Grand passer sous ses grandes arches. Un rêve !

Une exposition qui commence par une minuscule statuette, qui est pourtant l'une des plus importantes de l'histoire de la Mésopotamie : la représentation du souverrain Gudea, roi de l'état de Lagash dans le sud de la Mésopotamie qui règne vers 2144-2124 av. J.-C.

La Mésopotamie, dans l'Irak moderne, abritait les remarquables civilisations anciennes de Sumer, d'Akkad, de Babylone et d'Assyrie. On trouve ainsi, autre trésor, une autre statuette représentant un des premiers souverrains du royaume sumérien. Extraordinaire !

Mais le clou de l'exposition sont aussi les quatres incroyables panneaux qui proviennent de la monumentale porte d'Ishtar du palais de Babylone.

La porte d'Ishtar est une des huit portes de la cité intérieure de la ville de Babylone, dans la Mésopotamie antique. Située au nord-est de la ville, elle est traversée par la voie processionnelle qui est l'artère principale de la ville et la plus importante sur le plan cérémoniel.

Sa date de création est inconnue, elle est connue par son état final, dû à une restauration vers 580 av. J.-C. (empire néo-babylonien) sur ordre du roi Nabuchodonosor II.

Cette porte est dédiée à la déesse éponyme Ishtar. Elle a été dégagée lors des fouilles de la ville du début du xxe siècle, à la suite desquelles elle a été partiellement reconstruite au Pergamon Museum de Berlin.

Le musée archéologique d'Istanbul, et donc celui du Danemark, disposent également de fragments de bas-reliefs de la porte d'Ishtar.

De l'essor des premières villes vers 3500 av. J.-C., en passant par les puissants empires de Ninive et de Babylone, jusqu'à la disparition de sa culture indigène vers l'an 100 après JC, la Mésopotamie a produit certains des arts les plus puissants et les plus captivants de l'Antiquité.

Mieux, la Mésopotamie a conduit le monde dans l'astronomie, mathématiques et d'autres sciences - un héritage qui perdure aujourd'hui.

Dans la première partie de l'exposition, vous rencontrerez les premières cultures antiques du Moyen-Orient. Ici, vous pouvez voir des découvertes datant d'aussi loin que 6 000 avant JC, qui incluent les premières images d'animaux, de dieux et de personnes.

Les images illustrent des jalons dans la formation des grandes civilisations : les premières idées de l'homme sur les puissances supérieures, l'assujettissement de la nature par la domestication des animaux et l'établissement de l'agriculture.

Les objets archéologiques mettent également en lumière l'essor des villes et des États et l'échange mutuel d'idées et de biens commerciaux.

Les sociétés émergentes étaient en contact les unes avec les autres à la fois dans le commerce pacifique et dans la guerre.

Avec le temps, les trois grands empires ont surgi au Moyen-Orient : l'Assyrie, la Babylonie et la Perse.

L'exposition se concentre sur les grandes cultures anciennes qui ont suivi les premiers empires du Moyen-Orient.

Il raconte le contact et la contamination culturelle mutuelle entre différentes cultures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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