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République Tchèque - Un tour de Bohème - Juillet 2017

Etape 2 - Cesky Krumlov - La perle de la Bohème

Mercredi 12 juillet 2017. Ce matin, lever de bonne heure. Une longue journée m'attend. Petit déjeuner dans la salle commune (excellent petit-déjeuner !) et vérification de mon téléphone. C'est désormais lui qui va me guider à travers les routes de la Bohème tchèque. Google Maps est désormais mon seul ami en ce territoire inconnu. Pourvu que ça dure et que la batterie ne me lâche pas. Une trentaine de kilomètres me sépare de la principale visite de la journée : Cesky Krumlov, la perle de la Bohème.

Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, cette cité médiévale possède pas moins de 800 édifices classés. Elle s'accroche à deux collines qui s'élèvent dans deux boucles de la rivière Vltava. Pratique, trois immenses parkings encerclent la cité. Du coup, on n'a que trop l'embarras du choix pour se garer. Et à cette heure encore matinale, il n'y a pas encore foule. Les troupeaux de Chinois n'ont pas encore envahi la place... ça ne va pas durer !

Passées les arcades d'un immense viaduc, je franchis un pont et me voici au-dessus des eaux paisibles de la Vltava. Au fond se détache la silhouette du château qui domine la ville. Mon objectif de la matinée.

Le temps de longer la rivière et d'emprunter quelques belles rues pavées (j'y reviendrai) et me voici face au pont qui donne accès à la colline principale au sommet de laquelle s'accrochent le château et sa curieuse tour. L'histoire de Cesky Krumlov est étroitement liée à celle des seigneurs de Rozmberk (oui, oui, les mêmes que ceux de mon village de la veille, c'est d'ailleurs depuis là-bas qu'ils ont fait leur fortune et leur gloire). La ville de Ceski Kumlov se trouvait alors à l'intersection de la route de la Bohème et de celle du Danube. Le temps d'asseoir leur mainmise sur le pays et d'accroître considérablement leur territoire en réalisant quelques beaux mariages notamment, et les seigneurs locaux eurent assez de biens et de puissance pour asseoir leur autorité sur une grande partie du pays...

Allez zou, j'emprunte le pont, quasi désert encore (je vous jure que ça ne va pas durer!). Je salue la statue de l'archevêque du coin et jette un oeil rapide sur Jésus qui me surveille du coin de l'oeil depuis sa croix et passe dans la vieille ville. Pour la petite histoire, la cité connut un rayonnement culturel au tournant du XVIIIe siècle sous le règne des Eggenberg, lorsque furent bâtis, entre autres, une salle de théâtre à l'italienne et les jardins du château. Ce ne fut qu'après, sous le règne des Schwarzenberg, que Cesky Krumlov se para de ses nouveaux habits baroques qui l'habillent encore aujourd'hui.

Un petit escalier sur la gauche mènen directement à la grande cour du château. ça sent bon les pâtisseries bien chaudes du matin. Pas question de partir sans en goûter au moins une, je repasserai par là plus tard, c'est promis. Quelques mètres plus haut, me voici dans la grande cour où se dressent quelques statues qui gardent les grilles d'entrée du château.

En pénétrant dans la cour, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'oeil au-dessus du mur d'enceinte. Wouah ! Le spectacle est bien au rendez-vous : depuis les remparts, on a une vue à couper le souffle sur toute la cité, la boucle de la Vltava et toutes les demeures à façade baroque de la ville. Epoustouflant !

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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