Etape
35 - Fundatura Ponarului - Et au milieu coule une rivière
Dimanche 27 ocotobre 2019. En redescendant
au fond de la vallée, nous nous enfonçons
au coeur du hameau de Fundatura Ponorului***. L'idée
est de s'approcher encore au plus près des fermes
et de profiter ainsi des paysages champêtres.

Et c'est une merveilleuse surprise
qui nous attend. Car au milieu du hameau, nous avions presque
oublié que coule ici une minuscule rivière.

De l'autre côté se dresse
un paysage de toute beauté, paysages pastoraux sublimes,
typiques de la Transylvanie et de sa vie paysanne.

Pour passer de l'autre côté
du hameau, il faut passer à guêt la rivière
qui le sépare en deux. Pour cela, il faut chercher l'endroit
le plus exigu du ruisseau et traverser en marchant sur les pierres
disposées au milieu du cours d'eau.

De là, la vue sur tout le hameau
est véritablement sublime. Le contraste des couleurs
entre la partie inondée de soleil et celle encore prisonnière
du givre du petit matin est saisissant de beauté.

De petites barrières en bois
ont été dressées au milieu de la prairie, délimitant
les parcelles, mais surtout empêchant les bêtes d'aller
où bon leur semble.

L'oeil vissé sur son viseur,
Anatoly ne perd pas une miette du spectacle. Son sens aigu
de la photographie lui permet de tirer le maximum d'intensité
émotionnelle de ce lieu unique en son genre.

Il est vrai que maintenant offert au
soleil rasant de ce début de journée, les
paysages pastoraux sont d'une rare beauté. Qui pourrait croire
que nous sommes là en plein coeur de l'Europe ?

Les effets de lumières, les
ombres, les couleurs patinées du petit matin, tout semble
réuni pour réaliser de merveilleux clichés.

Avec les premières lumières
blondes de ce matin d'automne, les paysages sont magnifiés,
intemporels, dégageant une rare intensité émotionnelle.

Au loin, les fermes du village se réveillent.
De la fumée blanche sort des cheminée. Bientôt,
les enfants sortiront à leur tour des habitations.


En attendant, je me régale de
chaque instant, de chaque petit détail, du jeu des
ombres et de la lumière, des reflets sur les plis des vallons.

Soudain, un fantasque rayon de soleil
perce l'obscurité et frappe la chevelure éclatante
d'un arbre, l'embrasant d'un seul coup, la mettant au grand jour
sur la toile encore bleu de l'horizon givré.

Un chemin court le long des
flancs des collines qui enserrent la vallée, trace sa route
au milieu des herbages pour s'éloigner vers les hameaux les
plus reculés du village.

Le long des fils de fer barbelés
qui protègent les barrières, les stigmates
des températures négatives de la nuit sont encore
bien visibles.

Des branches sont encore blanchies
par le gel, enveloppée d'une très fine et délicate
pellicule de givre.






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