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Roumanie - Voyage photographique en Transylvanie

Etape 27 - Monts Apuseni - Une vraie beauté sauvage

Samedi 26 ocotobre 2019. Maintenant le soleil est bien levé et arrose de sa douceur matinale les courbes douces de la montagne, recouvrant ses herbages d'une sublime teinte blonde.

Plus bas dans la vallée, de chaque côté d'un pli de la montagne se dresse deux bouquets de fresnes, qui semblent si fragiles au milieu du paysage.

Plus haut, c'est un ravissement. Le soleil rasant du petit jour arrose les alpages, illumine de jaune la coiffe des bosquets d'arbres. A l'arrière-plan, le fond de la vallée encore prisonnier d'une mince pellicule de givre semble comme tétanisé.

Je zoome au maximum sur ces minuscules bosquets d'arbres tout en retenant mon souffle de peur de rendre la photo floue. J'ai de la chance aujourd'hui. Seule une minuscule partie de mes tirage souffre d'un flou de bouger. Je gagne en liberté de mouvement ce que je perds sans la rigueur du trépied.

Mais il n'y a rien à faire. Je reste subjugué par la beauté de ce paysage, par ce réveil éblouissant de la nature quand le soleil revient frapper la terre de ses rayons de vie.

Je me retourne. Face à moi, je vois les rayons du soleil traverser une épaisse forêt. Le feuillage ténu de l'automne filtre la lumière. Les rayons épargnés forment comme un subtil mur oblique. Eblouissant.

Mais ce n'est rien encore. Au-dessus, la lumière du matin révèle cette incroyable colline en terrasse marquée par l'empreinte de l'homme sur la nature.

Je me retourne encore. Cette fois, la lumière du soleil plonge littéralement au coeur de la forêt de laquelle s'échappe un nuage de brume, presque gazeux, réveillé par la chaleur de l'astre. Sublime paysage.

Je reviens vers cette colline façonnée par la main de l'homme. Elle ne me lâche pas. Elle me fascine avec ces grappes d'arbre qui marquent son sommet.

Je dézoome pour révéler la colline dans son ensemble. Au premier plan, les touffes jaunies des arbres tranchent avec le vert profond de la colline qui se détache derrière elles.

Je me déplace, je marque à la culotte les déplacements d'Anatoly. Bonne pioche. Son flair de photographe me conduit vers les meilleurs lieux de tournage. Je stoppe mon élan. Figé par la vision de cette colline qui s'embrase littéralement sous les feux du soleil. L'effet d'optique est saisissant. La brume réveillée par la chaleur danse au pied des arbres comme un feu de broussaille. Fascinant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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