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Roumanie - Voyage photographique en Transylvanie

Etape 34 - Fundatura Ponarului - A proximité des fermes

Dimanche 27 ocotobre 2019. Après cette petite escapade au sommet de la butte qui domine le village, nous redescendons dans la vallée pour aller au plus près des fermes du hameau. Il faut faire attention car des gardes du parc surveillent que les intrus ne s'approchent pas de trop près...

Anatoly, lui, est visiblement enchanté. Je le suis à la trâce pour profiter des meilleurs lieux de tournage.

A mesure que le soleil fait son apparition dans ce paysage figé par le givre, la vie et la lumière reprennent doucement leurs droits.

Le fond de la vallée et les contreforts de la montagne qui l'encadrent se couvrent déjà d'une magnifique lumière blonde qui tranche avec les sols bleutés recouverts par le givre déposé par la nuit.

On se rapproche encore. Cette fois-ci, nous sommes vraiment au plus près d'une ferme et de l'enclos des bêtes.

Les bottes de foin, encore prises par le givre, ne sont qu'à quelques mètres de là.

Les barrières sont faites d'un enchevêtrement de planchettes de bois ajustées les unes avec les autres en mailles serrées pour empêcher les bêtes de passer d'un enclos à l'autre.

Plus loin, à proximité d'une ferme traditionnelle, des constructions plus modernes apparaissent. Une étable plus spacieuse qui doit abriter un troupeau de vaches plus important sans doute.

Rien à voir avec la petite ferme de notre paysanne. Minuscule sur l'horizon avec son petit enclos qui renferme une dizaine de moutons.

En reprenant le chemin "officiel" qui serpente entre les différentes fermes du hameau, on arrive au contact des premières habitations touchées par la grâce et la lumière du soleil. L'humidité glaciale retenue par les températures négatives du petit matin s'évapore doucement par le sommet des bottes de foin.

Une minuscule fumée blanche, l'évaporation de l'humidité, s'échappe du sommet des bottes de foin.

Plus impressionnant encore, la frontière marquée entre les terres délivrées du givre, blondes commes les foins, et les herbages encore plongés dans le gel matinal, bleutés, figés par le froid de la nuit qui vient de passer.

De mon côté, je demeure fasciné par cette chaleur qui se dégage aussitôt que le soleil vient frapper la terre de la vallée. Les fumerolles blanches qui s'échappent du fourrage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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