Etape
25 - Monts Apuseni - Au-dessus des brumes matinales
Samedi 26 ocotobre 2019. Ce matin,
après une bonne petite nuit passée à quelques
kilomètres de là et un dernier repas passé
en compagnie d'Alexander et de son épouse, nous retournous
faire un shooting sur les monts Apuseni***.

Mais cette fois-ci, pas question de
rester en bas du sommet. Nous grimpons la colline qui surplombe
les monts pour avoir une vue à 360 degrés sur l'ensemble
de la chaîne montagneuse. Autant le dire tout de suite...
A couper le souffle.

Au loin, dominant es plis de la montagne,
s'accrochant aux pentes et aux flancs des tumulus, les forêts
de frênes et de hêtres ressemblent à une immense
prairie d'arbres. Leurs troncs fins et élancés permettent
de faire des photographies d'une grande beauté. Un spectacle
magique.

Face à nous, le paysage est
moins valloné, juste assez pour créer quelques
douces collines qui forment sur l'horizon comme des vastes terrasses
propices aux alpages et aux pâturages, toutes parsemées
de grappes d'arbres aux feuilles mordorées.

Leurs plis tracent comme des
sillons dans la terre, d'étranges veines qui paraissent taillées
par la main de l'homme.

Au loin, au-dessus des crêtes
hérissées d'arbres longilignes, une petite brume bleutée
s'élève de la terre.

Puis elle descend lentement la pente,
glissant sur les plis de la montagne et enveloppant d'une
douce lumière bleutée la forêt de feuillus.

Au loin, formant un lit tourmenté,
d'étranges lacets noirs où s'écoulent
la rivière, la vallée de Behius creuse l'horizon.

Sur ses pentes, la brume s'épaissit,
coule littéralement de la terre pour remplir les contreforts
de la vallée.

Le spectacle est magique. Nous sommes
une dizaine, campés derrière l'oeil de notre
caméra, à admirer le spectacle. C'est comme cela que
je fais la connaissance d'un jeune photographe roumain, qui, après
le shooting, nous offrira quelques pommes de son jardin.
Délicieux.

En relevant les yeux vers le plateau
central, là même où nous nous tenions,
hier en fin d'après-midi, j'aperçois les cabanes isolées
de Motis.

Celle-ci paraît abandonnée
par son propriétaire. Sa frêle charpente de
bois apparaît, coiffée à moitié par une
toiture en chaume.

Une autre, un peu plus loin, habitée
celle-ci, se niche au creux d'une vallon, protégée
des éléments par une forêt de hêtres.


Enfin, moment magique et tant attendu
de tous, les premières lueurs du soleil apparaissent,
glissent sur les plis de la montagne, recouvrant ses pentes d'une
douce lumière dorée.

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Le fond de la vallée,
lui, demeure entre chien et loup. Frissonnant des températures
déjà très basses de cette fin d'automne.
Son pelage presque bleuté témoigne des premières
gelées matinales. |

Au loin, au fond de la vallée,
les premiers rayons du soleil glissent sur les flancs des collines,
recouvrant les herbages d'une douce lumière blonde.

Le contraste entre les herbages encore
engourdis par le gel et la rosée et les premiers pans de
la montagne caressés par les rayons du soleil est saisissant.

Au-dessus de la vallée, au
sommet des collines qui enserrent le lit de la rivière, les
plis de la montagne ondulent doucement sous la chaleur blonde des
premiers rayons du soleil. Quel spectacle magnifique.





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