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Nîmes - Mars 2018

Nemausus - Sanctuaire et temple de Diane

Samedi 17 mars 2018. A gauche de la fontaine, impossible de passer à côté des magnifiques vestiges romains dressés à deux pas de la nymphée. Il s'agit du sanctuaire et du temple de Diane***.

Ces ruines imposantes sont un des plus beaux exemples de construction gallo-romaine sur tout le territoire français. Le temple de Diane*** date du IIe siècle, au plus fort de l'apogée de Nemausus sur le sud de la Gaule romaine. Hélas, l'ensemble fut ruiné en 1577 lors des guerres de religion qui secouèrent la France.

La beauté de ce lieu, presque romantique, tient de cet étrange mélange de pierres antiques à une végétation typiquement méditerranéenne.

L'édifice, dont on ne connaît pas véritablement la fonction exacte, est composé d'une salle principale, la cella, où devait être exposée la statue de la déesse Diane, est couverte d'une voûte en berceau et flanquée de deux couloirs latéraux.

En réalité on ignore s’il s’agit véritablement d’un temple, puisque certaines indications pourraient laisser penser qu’il s’agit d’une bibliothèque. Bon nombre d’hypothèses ont d’ailleurs été émises à propos de cet édifice, mais aucune n’a pu être démontrée encore aujourd’hui.

On date l'édifice de l'époque d'Auguste, la façade ayant sans doute été réaménagée au cours du iie siècle. Au Moyen Âge il abrite un monastère, ce qui explique sa conservation.

Creusé en partie dans le flanc du mont Cavalier, l'édifice était à l'origine entouré de salles annexes et supportait un étage ou une terrasse. La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux.

Cette salle n'avait pour toute ouverture que la porte, dépourvue de système de fermeture, et la fenêtre qui la surmonte. Le mur latéral nord laisse apparaître une série de cinq niches rectangulaires surmontées en alternance de frontons triangulaires et semi-circulaires. Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.

Lors des fouilles de 1745, on découvrit le sol antique, fait de « plaques de marbre de diverses couleurs » dont il reste le support de mortier.

À l’emplacement de la source originelle sur laquelle la ville a été fondée, la fontaine devait avoir un rôle capital, puisqu’on devait y célébrer un culte au dieu Nemausus. Peu avant le début de notre ère, on y instaure un autel dédié au culte d’Auguste. Au fur et à mesure c’est un véritable sanctuaire dédié au culte impérial qui est mis en place autour de la fontaine.

Le temple de Diane***, quoi que fut sa fonction, devait avoir un rôle important à jouer dans ce culte impérial. Ce type de sanctuaire est assez rare, d’autant plus que contrairement à ce que l’on pouvait imaginer, il n’a pas été ordonné par Auguste pour instaurer une propagande à son égard, mais a probablement été bâti à l’initiative des populations locales en remerciement des faveurs accordées à la ville. 

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