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Arles - L'ancienne cité antique

Arles - Autour des arènes romaines


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Arles - Mars 2018

Arles - L'ancienne cité antique

Vendredi 16 mars 2018. Après notre petite excursion aux Salins de Giraud et une belle balade en bord de mer, cap au sud, direction l'ancienne cité antique d'Arles***, dont les monuments et vestiges romains sont classés au patrimoine mondial de l'humanité. Point de départ de cette petite visite : la mignonne place de la République** avec son monument aux Morts dressé en plein milieu.

Sur cette même place se dresse l'un des monuments les plus prestigieux de la ville : la cathédrale Saint-Trophime*** qui fut construite au XIIe siècle. Elle est bâtie sur l'emplacement d'une basilique initiale du Ve siècle, appelée « Saint-Étienne »; un choeur gothique a été ajouté au XVe siècle.

Fondée par les Grecs en 500 av. J.-C., Arles prend son essor en 122 av. J.-C.. Les Romains s’installent en Provence. Arles se trouve probablement rattachée à la Gule narbonaise  fondée en 118 av. J.-C. Soutenant en 49 av. J.-C. Jules César contre Marseille, Arles en est récompensée et devient une colonie romaine dès 46 av. J.-C.. Sa fortune initiale date de cette époque.

En s'enfonçant dans la vieille ville antique, c'est donc un voyage dans l'histoire que l'on fait. Ici, l'ancienne place du Forum romain. Arles bénéficie pendant presque trois siècles de plusieurs plans d’urbanisme successifs au cours desquels elle s’embellit de ses nombreux monuments et se protège avec ses remparts. Après les destructions des années 250-270, que la tradition historique impute aux Alamans, le développement urbain ne reprend qu’au début du IVe siècle, sous l’empereur Constantin, avec une nouvelle croissance politique et administrative, la cité devenant alors une résidence de l’empereur. Il y séjourne à plusieurs reprises et y organise le concile de 314.

Probablement en 407, l’administration impériale déplace la préfecture du prétoire des Gaules - située jusqu’alors à Trèves -, à Arles qui connaît en conséquence une véritable renaissance politique puis ecclésiastique un siècle exactement après Constantin 1er. Toutefois, ce nouveau rôle n’exclut pas les menaces d'invasions des Wisigoths installés en Aquitaine depuis 418. Finalement, après de nombreuses tentatives, Arles est prise par Euric et devient ville wisigothique en 476.

Voilà pour l'histoire antique de cette belle ville d'Arles. Arrêt obligatoire devant la façade de l'église Notre-Dame-la-Major*** située à l'est et des arènes. Elle est une des plus anciennes églises d'Arles, car l'édifice primitif aurait été consacré en 452 lors du troisième concile d'Arles.

L'église primitive fut édifiée en 452 sur le site d'un ancien temple romain dédié à la Bonne Déesse. Le remplacement de cette première église sur le même site par un édifice de style roman provençal dont  subsistent les trois travées de nef débute en 1152. Au XVIe siècle, le choeur et son abside sont intégralement reconstruits. En 1579, le clocher est reconstruit sous sa forme actuelle (carré surmonté d'une pyramide) ; la vierge à l'enfant sera rajoutée en 1867.  Les chapelles latérales septentrionales sont également ajoutées lors de ces travaux.

Après une bon petit repas pris sur le pouce au milieu de la rue principale de la vieille ville, nous retournons tranquillement vers la place de la République.

Retour à la cathédrale Saint-Trophime. Ce portail sculpté est ajouté à l’église entre 1180 et 1190. Avec la façade de l’abbaye de Saint-Gilles  qui lui est très légèrement antérieure, il constitue un des deux plus grands ensembles sculptés de l’art roman en Provence. Pour accentuer son caractère majestueux, le portail est placé en haut d’un escalier ce qui a nécessité le remblaiement de la nef sur une hauteur d’environ 1,5 m.

Avant de retourner vers les arènes, nous faisons une petite visite de la cathédrale. La basilique primitive d’Arles était probablement dédiée à saint Etienne. Cette église primitive disparaît dans la tourmente des invasions du VIIe siècle puis est reconstruite à son emplacement actuel à l’époque carolingienne. Elle est à nouveau reconstruite à la fin du XIe siècle avec la construction d’un chœur et du transept puis de la nef. Le chœur sera reconstruit au XVe siècle avec la création d’un déambulatoire.

Arles - Autour des arènes romaines

 
 
 

 
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