Arles - Autour des arènes romaines
Vendredi 16 mars 2018. Direction les arènes de la cité antique***. Une joie de courte durée. 17 heures à peine et l'accès aux arènes est fermé. J'ai beau parlementer, montrer qu'il n'est pas encore 17 heures, rien à faire. Les agents de sécurité ne veulent pas nous faire rentrer à l'intérieur. Tant pis pour nous, Marinnette...

Nous en serons donc quite pour admirer les arènes depuis l'extérieur et le chemin piétonnier qui en fait le tour.

Les Arènes d'Arles*** sont un amphithéâtre romain construit vers 80 ap. J.-C./90 ap. J.-C. par les ordres de Tibère César Auguste, dans le cadre des extensions flaviennes de la ville. Cet amphithéâtre est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine.

Les arènes reprennent les caractéristiques classiques de ce type de construction et s'inspirent du Colisée de Rome tout juste terminé : un système d'évacuation par de nombreux couloirs d'accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le tout pour une longueur totale de 136 mètres, soit d’une dimension supérieure à celle des arènes de Nîmes construites peu après mais cependant mieux conservées (l'attique de couronnement des arènes d'Arles a malheureusement disparu).

Cet édifice pouvait accueillir 25 000 spectateurs. À Arles, comme dans tout l'Occident, l'amphithéâtre est, de la fin du 1er siècle au milieu du IIIe siècle, le signe le plus évident de la romanisation. Ce temple du jeu où s’affrontent les gladiateurs reste en fonction jusqu’à la fin de l'Empire Romain. En 255, l'empereur Gallus y fait organiser des jeux en célébration des victoires remportées par ses armées dans les Gaules. Au début du IVe siècle, Constantin y fait représenter de grandes chasses et des combats à l'occasion de la naissance de son fils aîné. Plus tard, Majorien y donne plusieurs spectacles. Enfin, nous savons par Procope, qu'en 539, Childebert, roi de Paris, s'étant rendu dans le midi des Gaules, veut qu'on renouvelle en sa présence les jeux des antiques.

A deux pas de l'amphithéâtre, on peut également voir les Alyscamps***, cité des morts vertueux dans la mythologie grecque, qui sont une nécropole remontant également à l'époque romaine.

Au bout de cette avenue, on peut même distinguer la porte nord de l'ancien théâtre antique***, qui, au 1er siècle avant Jésus Christ, fut l'un des premiers théâtres en pierre du monde romain.

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Voilà pour cette bonne petite visite de la ville d'Arles qui s'achève avec Marinnette dans un petit café tout près de la place de la République. Une grande soirée encore, entre délires et moments de complicité... Le bonheur en quelque sorte.
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Arles - L'ancienne cité antique
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