Header image  
Des images et des souvenirs  
   Mars 16, 2025
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Pologne - De Cracovie à Auschwitz - Mars 2017

Etape 6 - Auschwitz II Birkenau - Chambres à gaz et solution finale

Mercredi 8 mars 2017. Auschwitz-Birkenau. Le règne de la mort. A la descente du train, le tri et la mort. Les chambres à gaz. Fours crématoires. Fumée noire. Cheminée et poussières. Odeurs pestilentielles de la mort. L'usine de la mort. Une plaque du souvenir appelle à ne jamais oublier.

Les chambres à gaz peuvent recevoir près de 1.440 personnes pour les plus grandes et 768 personnes pour les plus petites. Une salle dotée d'une installation sanitaire factice, laisse entrevoir une trappe sur le toit d'où le zyklon B est jeté par des gardes. 

Auschwitz-Birkenau. Chambres à gaz et fours crématoire détruits à coup d'explosifs. Finalement, les Juifs ne sont plus des rats qu'il faut exterminer à coup d'insecticide. Tout détruire pour faire croire que cela n'a pas existé. Trop tard. Auschwitz-Birkenau. 1, 6 million de victimes. La solution finale. Entreprise de mort.

Auschwitz-Birkenau. Après le gazage, les cadavres sont ensuite soigneusement examinés afin d'en extraire bagues ou d'éventuelles dents en or avant d'être aussi vite que possible brûlés dans les fours crématoires contigus. C'est la mission du Sonderkommando choisi parmi les prisonniers. Sonderkommando. Papa. Sonderkommando. Papa rescapé des camps de la mort. Jamais je n'oublierai. Sonderkommando. Papa miraculé. Je n'ai même pas de mot pour exprimer ma douleur.

Auschwitz-Birkenau. Vers la fin de la guerre, alors que les crématoires tournent à plein régime, les nazis tuent plus de victimes que ceux-là peuvent en accepter et doivent brûler les corps dans des fosses de crémation creusées à proximité. La dispersion des cendres est effectuée dans les champs ou les lacs alentour. Un de ces étangs à proximité des ruines d'une des chambres à gaz contient toujours un sinistre liquide grisâtre

Auschwitz-Birkenau. À partir du 15 mai 1944, 440 000 Juifs hongrois sont déportés à Auschwitz-Birkenau après que la Wehrmacht a pris le contrôle de la Hongrie en mars. Parmi eux, 250 000 sont assassinés, les autres envoyés dans des camps de travail.

Auschwitz-Birkenau. Le 7 octobre 1944, des membres du Sonderkommando, 250 prisonniers responsables de la manipulation des cadavres après gazage, organisent un soulèvement. Ils se sont procuré des explosifs subtilisés par un Kommando de jeunes femmes juives travaillant dans les usines d'armement de l’Union Werke. Ils réussissent à détruire partiellement le crématoire IV. Après l'explosion, ils coupent les barbelés électrifiés à l'aide de pinces d'électricien, et s'échappent dans la forêt. Mais la plupart sont rapidement rattrapés puis liquidés : peu en ont survécu.

À partir d'août 1944, l'Armée rouge est à 200 kilomètres d'Auschwitz. Les autorités nazies envisagent alors la liquidation du camp en cas de nouvelles victoires soviétiques, ainsi que cela avait déjà été fait pour les autres centres d'extermination situés plus à l'Est. Aussi longtemps que cela a été possible, les nazis ont continué l'extermination dans les chambres à gaz. Ce n'est qu'en novembre 1944 que les trois crématoires restant en activité sont dynamités. Avant cela, les nazis entreprennent de détruire et d'effacer les traces des crimes commis. Ils prennent soin d'assassiner la plupart des témoins oculaires du génocide et particulièrement les Juifs qui avaient travaillé dans les crématoires. Ils font nettoyer et recouvrir de terre par des déportés les fosses contenant des cendres de victimes. Ils brûlent les listes des Juifs exterminés, une partie des dossiers et de la documentation avant l'évacuation du camp. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations