Etape 19 - Parque
Metropolitano - La faune et la flore
Vendredi 12 juillet 2019.
Le parc métropolitain est réputé pour abriter
de nombreuses espèces de singes et d'oiseaux,
mais une fois encore, je n'en verrai pas beaucoup. Pour cela, il
faut absolument se lever tôt. Très compliqué
pour le couche-tard que je suis...

Parmi les oiseaux que je pourrais observer,
il y a ce magnifique pic vert, si reconnaissable au martèlement
de son bec contre l'écorce des arbres. Alerté
par son activité, j'ai pu le repérer à un peu
plus de 400 mètres de moi. Pas assez proche pour
l'immortaliser dans mon téléobjectif. Et sans trépied,
obtenir une image nette de l'animal est chose tout à fait
impossible.

Idem pour ces petits singes
qu'un couple de Canadiens, ou plutôt de Québecquois,
ont repéré pour moi.

Voici la meilleure image que j'ai pu
prendre de ce singe qui sautaient de branche en branche et semblait
pas vouloir tenir en place. Sans trépied encore une
fois, capter ce genre d'image en toute netteté est quasiment
impossible.

Finalement, les meilleures photos que
j'ai prises sont celles que j'ai pu faire au coeur de la
serre aux papillons située à l'entrée du parc.
Alors oui, l'entrée est payante et fait bondir bon nombre
de touristes qui ne veulent pas mettre le prix (3 $), mais
l'occasion de croiser tant d'espèces de papillons tropicaux
n'est pas si courante. Alors je me suis laissé tenter
par l'expérience.

Et franchement, je ne l'ai pas regretter.
Une fois à l'intérieur, c'est une profusion
de papillons qui peuplent cet endroit paradisiaque.

Les papillons jouissent en toute tranquillité
de cet endroit protégé. Pas de prédateurs !
Pas d'oiseaux ! Quelle aubaine pour ces sublimes morphos
bleus qui se délectent du sucre de cette tranche d'ananas.

Leurs ailes repliées
sont pratiquement aussi belles que lorsqu'elles sont dépliées
et font admirer aux visiteur la magnificence de leur bleu.

Les autres espèces ne sont pas
en reste. Parmi elles, le polyte commun de mormon,
très présent dans la forêt tropicale
du Panama et du Costa Rica voisin.

Le Mormon commun est un grand
papillon d'une envergure de 70 mm à 100 mm à corps
noir, aux longues ailes antérieures à bord costal
bossu, apex arrondi et bord externe légèrement
concave, ailes postérieures à bord externe festonné
avec à chaque aile une queue en massue ou non. Merci Wikipédia
!

Pour les mâles, le dessus
est noir avec une ligne de taches blanches, marginale aux ailes
antérieures, submarginale aux ailes postérieures,
le revers est semblable avec une ligne de chevrons
rouge.

En l'observant de plus près,
on peut même apercevoir quelques reflets bleu marine
sur la robe de ses ailes.

Pendant ce temps-là, le
morpho bleu tente de se faire plus discret. Mais comment
faire quand on arbore une telle beauté au revers
de ses ailes ?

Toutes ailes déployées,
voici quelle splendeur le morpho bleu offre à la
vue des visiteurs.

Mais rien ne vaut la liberté,
je suis bien d'accord. Et de voir ainsi emprisonnée
une telle beauté de la nature, je me dis que ces sublimes
papillons seraient bien plus heureux à découvrir par
eux-même ce que la nature sauvage a à leur offrir.


Un peu avant la sortie du parc, une
mare abrite un grand nombre de tortues. En fait, le Panama
est une destination rêvée pour les amoureux de nature
et d’écotourisme. En raison de sa biodiversité,
le Panama possède l’une des flore et faune
les plus riches au monde entre jungle et volcans bordés par
deux océans.

Contrairement à ce que l’on
pourrait penser, la portion du territoire couverte par la
forêt originelle de Panamá est parmi la plus importante
d’Amérique centrale, la préservation de cette
richesse résultant de sa situation privilégiée
; le Panama est en effet à l’abri des cyclones dévastateurs.

La superficie des zones totalement
ou partiellement protégées couvre ainsi près
de 22% du territoire de l’isthme. La forêt
vierge domine la zone du canal, le nord-ouest et une grande partie
de l’est. Si beaucoup s’extasient devant l’environnement
naturel du Costa Rica, il faut savoir que Panama compte davantage
d’espèces animales et végétales et plus
de territoires protégés.

Pourquoi ? Parce que la forêt
tropicale du Panama a la particularité d’être
restée intacte sur la majeure partie de son territoire. C’est
l’absence des terribles cyclones dévastateurs qui a
permis ainsi sa conservation. La flore ainsi protégée
représente une valeur exceptionnelle pour les passionnés
de botanique.




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