Etape 16 - Parque
nacional Soberania - Au milieu de la jungle
Jeudi 11 juillet 2019.
Je poursuis mon exploration du parque Soberania***.
A l'affût de chaque bruissement, chaque mouvement
des feuilles des arbres, chaque piallement qui surgit du coeur de
la forêt tropicale. En quête des animaux de
la jungle. Mais c'est peine perdue.

Des animaux, je ne verrai que furtivement
un ou deux lézards, quelques oiseaux, des papillons et rien
de plus. Rien à faire, l'observation de
la faune appartient à ceux qui se lèvent tôt.

En contrebas, entre l'entrelac
des arbres tropicaux, je peux contempler le cours tumultueux de
la rivère Chagres.

Je pourrais décider de dévaler
la pente pour m'approcher au plus près de la rivière
et faire de jolies photos, mais la ravine est des plus glissantes,
gorgée de boue. Les fourrés sont épais et peuvent
cacher des serpents venimeux sous les feuilles.

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Quant à
se rattraper aux branches, il faut faire très attention.
Certaines peuvent aussi abriter des serpents.
Du coup, je vais suivre la règle d'or : ne
pas quitter le sentier et ne jamais s'aventurer seul en plein
coeur de la forêt tropicale. |
Du coup, je vais surtout profiter de
mon excursion à travers le camino de la Plantacion
pour m'étonner de la richesse des plantes
et des arbres qui peuplent la forêt. Quelle variété
! C'est tout simplement inouï !

Il existe des dizaines et des
dizaines de variétés différentes de fougères,
de palmiers, d'arbres tropicaux qui poussent là en toute
liberté où la seule règle qui vaut est la lutte
des espèces pour survivre, parfois se frayer un chemin jusqu'à
la lumière du soleil pour se livrer à la
photosynthèse.

L'épaisseur de cette
jungle est inouïe. S'enfoncer seul dans cette nature
sauvage serait tout bonnement suicidaire. Car comment retrouver
son chemin dans un environnement où chaque mètre carré
de la forêt diffère, surprend, cache, se protège
et dissimule ?

Et au milieu de cette jungle épaisse,
on peut imaginer la richesse des écosystèmes
qui se développent dans chaque coin de cette forêt.
On comprend mieux alors à quel point les forêts
tropicales sont en effet des pièges à carbonne, comme
l'Amazonie ou les jungles d'Indonésie. Les préserver,
c'est préserver la vie.





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