Finistère
- Le phare du Petit Minou au petit jour
Samedi 19 décembre 2020.
Après la pointe Saint-Mathieu, me voici donc au phare
du Petit Minou. Ouf ! Je suis dans les temps. Le soleil vient à
peine de se lever et je peux commencer ma séance photo à
la belle heure de la pointe du jour.

Adossé au fort miliaire Vauban
du même nom et situé dans l’alignement
du phare du Portzic, plus ancré en rade, ce phare haut de
26 mètres, qui en atteint 34 au-dessus du niveau des hautes
mers, se dresse sur un gigantesque rocher avancé dans les
flots.

À l’instar du fort voisin,
son rôle premier était de sécuriser
l’entrée de la rade de Brest. La Marine Nationale demande
sa construction en 1839, mais le projet traîne en longueur
pour des raisons administratives.

Le phare est finalement édifié
en pierres de taille extraites de la carrière de l’Aber-Ildut,
sous la supervision de Louis Plantier, ingénieur des Phares
et Balises – qui a participé à la mise en place
d’une quinzaine de phares en Bretagne, dont celui du Portzic.

Sa mise en service officielle n’interviendra
qu’en janvier 1848. Ses feux blanc et rouge ont une portée
de 19 milles, soit 35km.

Il faudra attendre les années
1890 pour que la direction des Phares et Balises prenne
la décision de repeindre le phare du Petit Minou d’une
couleur plus réfléchissante, afin de le rendre plus
visible à la navigation en plein jour.

À ses côtés, on
peut encore admirer aujourd’hui un plus petit édifice,
un ancien sémaphore, ainsi que l’ancienne maison de
ses gardiens.

Car, comme tous les phares
aujourd’hui, celui du petit Minou est désormais automatisé,
et ce depuis 1989.

Finistère
- La mer déchaînée à la pointe Saint-Mathieu
Finistère
- Une petite halte au port de Douarnenez
|