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Réserve d'Hillion - Une zone d'hivernage pour les oiseaux

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Bretagne - Des Côtes d'Armor au Finistère - Décembre 2020

Réserve d'Hillion - Une zone d'hivernage pour les oiseaux

Vendredi 18 décembre 2020. Pour assister au spectacle des oiseaux migrateurs rassemblés dans la baie, j'ai la chance d'être accompagné ce matin d'ornithologues amateurs équipés de lunettes qui me fournissent de nombreux renseignements.

Grâce à leurs conseils avisés, je vais pouvoir mieux orienter mon objectif pour faire quelques photos de ces oiseaux. Pas si simple à une si longue distance des volatiles.

Quant à vous dire quels sont les oiseaux que j'ai photographié, j'en suis bien incapable. Je suis loin d'être un spécialiste en la matière. Mais en voici quelques-uns au gré de mes clichés pris au télé-objectif.

Des données de recensement de l’avifaune sont disponibles depuis 1970. Initialement limitées au mois de janvier, elles deviennent mensuelles à partir de 1996 grâce à la mobilisation de bénévoles, notamment du Groupe d’études ornithologiques des Côtes d’Armor (GEOCA), et à l’installation effective de l’équipe de la Réserve naturelle début 2000.

Les comptages de mi-janvier coordonnés par l’ONG Wetlands International y sont également réalisés depuis 1970. Un réseau de bénévoles actifs prospecte toujours très régulièrement le site ce qui permet de mettre en évidence certaines observations d’espèces ponctuelles ou rares.

Les distributions des espèces de canards et de limicoles sont fortement liées à celle de leurs besoins, notamment au cours de l’hivernage, périodes pendant lesquelles les ressources alimentaires doivent être suffisantes pour subvenir à leurs besoins énergétiques accrus en particulier en cas de vague de froid.

Durant ces phases, l'abondance et la diversité spécifique des oiseaux présents sur la zone intertidale dépendent, d’une part, de la biomasse en invertébrés benthiques disponibles et accessibles et d’autre part, de l’existence de sites de repos ou de remise à proximité.

Ce vaste étang, grouillant d’oiseaux pendant l’hiver, est à l’inverse étonnamment calme au printemps.

En effet, ces énormes étendues chaque jour recouvertes par les marées ne laissent que peu d’espace pour la nidification, seul les prés-salés, les dunes ou les falaises permettent la reproduction du tadorne de belon, canard colvert, petit gravelot, bergeronnette flavéole et printanière, rousserolle effarvate, bruant des roseaux, martin pêcheur, alouette des champs, pipit farlouse, bruant des roseaux, linotte mélodieuses...

Cette baie est aussi une zone importante pour les migrateurs au long cours qui chaque année, à la fin de l’hiver et à la fin de l’été, font halte ici le temps de reprendre des forces avant de poursuivre leur périple (busard Saint-Martin, busard des roseaux, spatule blanche, …).

52 espèces d’hivernants réguliers ont été notées sur la Réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc.

Il s’agit principalement de limicoles et d’anatidés. Les limicoles sont un élément majeur du peuplement ornithologique de l’espace intertidal de la baie.

En période hivernale, leur effectif correspond à un tiers du nombre total d’oiseaux du site.

Compte tenu des effectifs recensés, le fond de baie atteint un niveau d’intérêt national dans l’hivernage des limicoles, toutes espèces confondues, et international pour le Bécasseau maubèche et la Barge rousse lors de vagues de froid.

Les anatidés sont quantitativement moins bien représentés que les limicoles. Ils stationnent en fond de baie de novembre à février.

Les effectifs et la diversité spécifique sont les plus élevés en janvier. Les premiers mouvements de migration sont enregistrés en octobre et en mars.

Ce n'est pas toujours facile d'observer les oiseaux : à marée basse, les oiseaux sont dispersés sur plus de 3.000 hectares.

A marée haute, ils peuvent se dissimuler dans la végétation des prés salés.

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