Etape
19 - Helsinki - Une longue marche jusqu'à la plage d'Eiran
Ranta
Jeudi 2 mai 2024. Retour à
Helsinki. Après m'être bien reposé de mon escapade
à Porvoo, je file en fin d'après-midi jusqu'à
la plage d'Eiran Ranta avec le secret espoir d'assister à
un joli coucher de soleil.

Pour cela, je dois marcher une vingtaine
de minutes en longeant les infrastructures du port.

C'est pour moi l'occasion de photographier
les infrastructures du port, les docks en briques rouges et des
bâtiments plus modernes qui s'intègrent parfaitement
dans l'ambiance portuaire.

Si le port reste inaccessible au public,
on peut quand même approcher de près les docks
dont les façades rouges s'embrasent dans le soleil couchant.

Et c'est vraiment une chance pour moi
de photographier ce lieu si insolite qui, à l'heure
dorée, devient terriblement photogénique.

J'ai toujours aimé ces endroits
indutrieux en pleine ville. Et j'avoue que cet endroit me
fait penser un peu aux docs de Liverpool et de Hambourg que j'ai
eu la chance de voir.

En beaucoup plus petit bien sûr.
Mais j'aime toujours ce mélange de briques rouges,
de silhouettes de grues portuaires et de docks aux allures abandonnées.

Il est vrai qu'à cette heure-ci,
il n'y a plus une âme qui vive. Juste des chats qui
passent en courant et le bruit des voitures, qui, tout à
côté, remontent la voie rapide.

Enfin me voilà arrivé
à la plage d'Eiran Ranta qui forme comme une large
baie fermée à l'ouest par la silhouette des infrastructures
portuaires et par une série d'immeubles modernes.

Rien de vraiment emballant en fait.
Et j'ai aussi l'impression d'être arrivé un
poil trop tard.

Du coup, je vais marcher un moment
le long de la plage, en sautant de rocher en rocher.

Une promenade a été aménagée
en bord de plage et reste très populaire, très
fréquentée par les joggers notamment.

D'autres préfèrent s'asseoir
sur les rochers à regarder le soleil se coucher sur la baie.

Et moi, je cherche désespérément
le bon endroit où me poser pour faire les meilleures photos
possibles du coucher du soleil. En vain, je pense.










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