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Belgique, de Bruges à Gand - Août 2023

Etape 8 - Notre-Dame de Bruges - Le gothique scaldien à son sommet

Mercredi 16 août 2023. Après le béguinage, direction le centre historique. Ma soeur écarquille les yeux, c'est plutôt bon signe. Son oeil commence à s'habituer aux maisons à pignon.

Pour commencer cette petite expédition, on va à l'essentiel en allant visiter la fameuse cathédrale Note-Dame renferme de nombreux trésors, parmi lesquels les mausolées de Marie de Bourgogne et de son père, Charles le Téméraire. A ne manquer sous aucun prétexte (malgré le prix...).

L'Église Notre-Dame (en néerlandais : Onze-Lieve-Vrouwekerk) de Bruges, est l'une des plus célèbres églises de la ville. Elle est située au cœur du centre historique de Bruges et est un exemple impressionnant de l'architecture gothique flamande.

Édifiée au XIIIe siècle et XIVe siècle, l'église possède une tour de 122 mètres de haut (sans compter la croix), dont la flèche à elle seule mesure 54 mètres, ce qui en fait un des plus hauts bâtiments en briques du monde.

La construction de l'actuelle église Notre-Dame de Bruges (Vrouwekerk) commence au XIIIe siècle sur l'emplacement d'une église romane. Son architecture est composite, trois styles gothiques successifs peuvent y être distingués.

Vers 1230 débute la construction des parties les plus anciennes de l'église actuelle, dans le style gothique scaldien, qui est marqué par l'utilisation de la pierre bleue de Tournai comme matériau principal.

La façade occidentale notamment relève essentiellement de ce style, la pierre bleue constitue les parties nobles qui encadrent des moellons de grès plus grossier.

Vers 1270 à 1280 environ la construction de l'église intègre le gothique rayonnant d’influence française, en s'inspirant du chœur de la cathédrale de Tournai précédemment construit dans ce style.

Il n'y a pas de transition brusque car les éléments du gothique rayonnant et du gothique scaldien sont intégrés ensemble dans une partie de l'édifice.

Ces nouvelles parties sont en brique et pierre. Plus tardivement l'église est continuée dans le style gothique brabançon, notamment pour les nefs latérales et le portail du Paradis.

C'est entre 1270 et 1340 que la partie la plus importante et massive de la haute tour est construite, en brique jaune (la couleur originelle de la brique est désormais visible depuis une récente restauration).

Cette tour est typiquement flamande et représente un modèle pour de nombreux clochers des régions côtières de la Flandre.

Ici elle est placée sur la nef collatérale nord. Vers le milieu du xve siècle une flèche de 54 mètres de haut en brique rouge et pierre blanche est ajoutée à l'édifice, portant la hauteur totale de la tour de 115,5 mètres, ce qui en fait l'une des plus hautes constructions en brique du monde.

Cette tour puissante, jaillissante et aérienne marque fortement le ciel de Bruges, au même titre que le beffroi.

L'intérieur de l'église est tout aussi impressionnant que l'extérieur, avec de magnifiques vitraux, des sculptures, des autels et d'autres œuvres d'art religieux.

L'église présente une grande nef avec des voûtes gothiques en croisée d'ogives. Les colonnes et les arcs sont souvent ornés de détails sculptés et de motifs religieux.

Elle comporte de magnifiques vitraux qui laissent pénétrer la lumière colorée à travers les fenêtres. Ces vitraux sont souvent décorés de scènes bibliques et de saints.

À l'intérieur de l'église, vous trouverez plusieurs autels dédiés à différents saints et dévotions. Certains autels peuvent être richement décorés et comporter des statues.

L'église abrite de nombreuses œuvres d'art religieuses, notamment des peintures, des sculptures et des retables.

L'intérieur démontre le style baroque fortement orné dans les bas-côtés et le chœur. L'une des chapelles de l'église a été créée en 1482 pour un homme riche nommé Lodewijk van Gruuthuse, comme lieu de culte personnel

Voilà pour l'église dont l'accès est gratuit. Mais pour voir les mausolées de Marie de Bourgogne et de Charles le Téméraire, auquel il faut ajouter la madone de Michel-Ange, il faudra débourser quelques euros de plus. Encore, vous me direz ? Oui, encore. Mais ceux-là valent vraiment le coup.

On commence la visite par les nombreux sarcophages présents dans la crypte, sous les mausolées, et dans une des chapelles de l'église.

Ces sarcophages dont les murs sont décorés de scènes bibliques abritaient les dépouilles des prélats du XIIIe siècle.

Les fresques romanes qui en décorent l'intérieur sont absolument superbes et incroyablement bien conservées.

Il faut savoir que l'artiste, plaqué au fond du trou, n'avait que quelques heures pour peindre, al fresco, ce qui n'était pas une maince affaire...

Pour les sarcophages les plus récents, on se contenta de tapisser les parois de dessins faits à l'avance sur papier, qu'il suffisait de coller à la chaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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