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Belgique, de Bruges à Gand - Août 2023

Etape 1 - De retour à Gand - Le centre historique, autour de la cathédrale

Mardi 15 août 2023. Une fois n'est pas coutume, cette année, je prends quelques vacances comme tout le monde... en plein mois d'août ! Je crois que ça fait plus de trente ans que ça ne m'est pas arrivé, ou peutêtre jamais d'ailleurs !

Bon, tout ça pour vous dire que pour ces vacances, j'emmène ma grande soeur ave moi, dans ma super auto, pour faire un grand tour de l'Europe du Nord (elle n'a jamais dépassé le nord de la Seine de toute sa vie !).

Et donc, pour cette grande première (pour ma soeur, vous suivez ?), nous commençons notre périple par nos voisins belges, au pays de Tintin et de Jacques Brel (j'adore, ma soeur aussi qui, au passage, s'appelle aussi Marick, ça ne vous dit rien ? Si, si, la chanson de Jacques Brel justement, "Aïe, Marike, Marike, je t'aimais tant, de Bruges à Gand"). Oui, je sais, c'est un peu tiré par les cheveux, mais du coup, et pour être fidèle à la chanson du grand Jacques, nous irons visiter la Belgique, de Bruges à Gand.

Ou plutôt de Gand à Bruges, car c'est dans la cité qui a vu naître l'empereur Charles Quint, que nous commençons notre périple. Un peu plus de trois heures de voiture depuis Montargis, et nous y sommes. Pourvu que ça dure !

Bonne nouvelle, cette fois-ci, le temps est au beau fixe. Car je garde un souvenir plutôt mitigé de ma première visite de ces deux villes, quand j'avais essuyé la pluie et le mauvais temps... Pas vraiment de quoi réaliser les photos du siècle.

Mais cette fois-ci, le temps, malgré quelques nuages d'altitude, est plutôt au beau fixe. Chouette alors. Du coup, nous nous trouvons un parking souterrain où garer notre voiture (il faut que je vous en parle !) et nous remontons à pied la rue principale pour rejoindre le centre-ville de Gand.

Pour cette courte visite, nous irons donc à l'essentiel, à commencer par la place centrale de Gand où se dresse, d'un côté la cathédrale Saint-Bavon, de l'autre, le beffroi, et entre les deux, l'hôtel de Ville.

Autour de nous, il y a un peu de monde, mais je rese assez étonné que ce ne soit pas la grande foule. Peut-être que les Belges, profitant du beau temps, sont allés faire un tour à la mer... ou sont déjà partis en vacances.

Sans hésitation aucune, nous commençons notre visite par la cathédrale Saint-Bavon dont l'entrée est payante (et hop, 6 euros dans la poche de la municipalité) dont la simplicité plaît à ma soeur. La simplicité, c'est son truc, à ma soeur.

Bon, comme vous vous en doutez un peu, cette cathédrale est dédiée à Saint-Bavon, un saint du VIIe siècle, et est l'une des églises les plus importantes de la ville.

La construction de la cathédrale a commencé au XIIIe siècle et s'est étalée sur plusieurs siècles. Elle présente un mélange d'architectures gothique et romane. La cathédrale a été achevée au XVIe siècle.

Elle possède une tour impressionnante qui s'élève à plus de 89 mètres de haut qui offre une vue panoramique sur la ville de Gand.

 

Elle abrite également la tombe de l'empereur Charles-Quint, oui, oui, le grand dictateur du Saint-Empire romain germanique dont on dit que le soleil ne se couchait jamais d'un bout à l'autre de son empire.

Cette cathédrale présente un mélange d'architecture gothique et de styles architecturaux antérieurs. Elle est notamment connue pour son architecture gothique flamboyant, caractérisée par des arcs-boutants élaborés, des flèches élancées et des vitraux colorés.

Mais elle est surtout connue pour abriter plusieurs œuvres d'art remarquables, dont l'Adoration de l'Agneau mystique, le célèbre retable réalisé par les frères Hubert et Jan van Eyck, considéré comme l'une des œuvres d'art les plus importantes du Moyen Âge.

Et c'est justement ce fameux tableau que je souhaitais absolument montrer à ma soeur qui en connaît un rayon sur l'histoire de l'art... Du coup, nous commençons à faire la queue pour acheter les billets jusqu'à ce que nous nous apercevions qu'il faut encore une douzaine d'euros pour l'admirer... Arghhhhh... Pas glop, pas glop !

"Bon, qu'est-ce qu'on fait, Kiki ?" (Kiki, c'est le surnom familial de ma soeur, comme ça vous savez tout sur elle !). Je n'ai pas besoin d'une réponse. A peine ai-je posé la question qu'elle est déjà sorti de la file. Ok, quelque chose me dit que cet Agneau mystique, nous ne le verrons pas...

Bon, heureusement pour moi, j'ai déjà eu la chance de le contempler il y a quelques années de ça. On pouvait même admirer sa restauration en direct... Toujours est-il qu'il est grand temps que je pousse un vrai coup de gueule.

Ok, vous êtes prêt ? Ok, j'y vais. Et je pose la question très directement : mais qu'est-ce qui est passé par la tête de nos amis Belges d'augmenter à un tel point le coût des visites touristiques ? Non, mais, ils ont vu la Vierge ou quoi ? En moins de trois ans, les prix ont tout simplement doublé ! Tout est devenu hors de prix.

ls s'imaginent peut-être que les salaires de leurs voisins ont été multipliés par deux ? Non, je préfère leur répondre tout de suite. Cette augmentation démesurée est tout à fait scandaleuse, augmentation que leur grand frère hollandais a lui aussi initiée ! Alors, on pourrait croire que c'est pour suivre l'augmentation du coût de la vie, mais c'est faux, et archi faux ! Et qu'on ne me dise pas qu'il fallait amortir l'adoration de l'agneau mystique, qui a été peint depuis des ustres !

Non, c'est propremement scandaleux. D'autant que l'Allemagne, elle, de l'autre côté du Rhin, n'a pas augmenté d'un euro ses prix. A croire que les Allemands ont depuis longtemps compris que la culture devait rester accessible au plus grand nombre. Là, c'est carrément une honte.

Non seulement une honte, mais un véritable racket organisé qui se poursuivra par la visite de tous les autres lieux de culture en Belgique. Du coup, pas d'agneau mystique, pas de montée des marches de la tour de la cathédrale, ni encore moins de celles du Beffroi située juste en face. Non, mais, ils si'maginent quoi, les Belges ?

Au train où vont les choses, plus personne ne viendra visiter leurs musées, ce qui est d'autant plus dommage que lorsqu'ils ne sont pas en restauration, ils abritent quelques uns des plus beaux chefs-d'oeuvre de la Renaissance flamande.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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