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Norvège, entre fjords et montagnes - Août 2023

Etape 29 - Fjord de Geiranger - La route vers le roi des rois

Mardi 22 août 2023. A 100 km au ud d'Alesund et à 84 km d'Andalnes qui sera notre point de chute pour la nuit, la route qui mène jusqu'au fjord de Geiganger, le roi des rois, est absolument magnifique.

On emprunte une série de lacets incroyables qui vous font passer de 1.000 mètres d'altitude au niveau de la mer en à peu près dix kilomètres... Descente vertigineuse !

Attention, pour ceux qui visiteraient la Norvège au printemps, cette route est parfois fermée pour enneigement jusqu'à la mi-mai... Il faut donc se renseigner à l'avance. Mais pour les aoutiens comme moi (une grande première !), c'est open !

Au bout de la descente..., il vous faudra remonter, prendre le route à péage (chère !) pour profiter du plus beau panorama de la région.

Et pour cause, le Geigangermotiv est un des panoramas les plus emblématiques de la Norvège.

On domine en contrebas le petit village hypertouristique de Geiganger, encaissé entre de grandioses montagnes et en bordure du fjord étroit, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.

Par la route 15, puis par la route 63, on accède ainsi à Geiranger. De nombreux campings se trouvent au pied d'un lac. Pratique si vous ne voulez pas payez le prix fort pour un hôtel. D'autant que les campings norvégiens n'ont strictement rien à voir avec le camping des Flots Bleus...

La route 63 est vraiment magnifique. Après plusieurs tunnels, les paysages se transforment, des torrents dégringolent dans les failles des montagnes qui encadrent les fjords.

Les glaciers succèdent aux glaciers, les lacs aux lacs, les fjords aux fjords. Plus loin, de vastes forêts alternent avec des montagnes pelées parsemée de rocailles.

Sur les pentes des montagnes, des névés apparaissent ici et là selon l'exposition au soleil de la falaise. Ailleurs, ce sont des plaques de glace, vestiges de glaciers trop tôt disparus.

Pour ceux qui le souhaient, on peut aussi éviter la série de tunnel et passer par la Nasjonal Turisveg Gamle Strynefjellsvegen. Une route absolument splendide selon le Routard.

Avant d'arriver jusqu'à Dalsnibba le fameux plateau qui domine le Geiranger, on traverse encore un paysage sauvage et pittoresque ponctué de glaciers et de montagnes.

Et avant de monter au sommet de Dalsnibba où nous attend la plus belle vue sur le fjord, une petite séance de rattrapage pour évoquer le fameux glacier Briksdalsbreen, au pied duquel nous avons dormi ce matin.

Ce glacier gigantesque est bien plus spectaculaire que notre mer des Glace ou encore le glacier autrichien que j'ai eu la chance de voir lorsque j'ai visité ce pays.

Le glacier Briksdalsbreen fut pendant logtemps le plus imposant des glaciers d'Europe... avant qu'il ne mette à fondre ! Réchauffement climatique encore...

Revers de la médaille, il est aujourd'hui l'un des plus accessibles de la Norvège. On peut même l'atteindre sans trop forcer... Quant à l'escalader, il n'en est plus question. L'accès est désormais tout simplement interdit. Trop risqué au vu de la vitesse à laquelle le monstre en péril fond...

Pour y accéder (mon vrai regret de ne pas avoir eu assez de temps pour ça !), une petite marche de trois kilomètres suffit. On le découvre alors, tapi entre deux sommets.

L'autre grande star sur le chemin de Geiranger est le glacier Badalsbreen. Pour l'atteindre, il faut prendre la petite route vers Kjenndalen où, outre un petit parking, on trouve un petit bureau d'information au camping Sande.

Puis il faut emprunter une route à péage (à pièce !), sur la gauche de la route, avant un pont pour faire les derniers quatre kilomètres sur un chemin privé pas carrossé, mais facilement accessible.

Du parking, il faut compter entre une heure à 1 h 30 de marche pour accéder au pied du glacier.

La marche est plutôt facile, sans aucun dénivelé, mais peut être parfois boueuse. Il faut donc prévoir un pantalon et des chaussures adaptées.

Pour la petite histoire, sachez qu'entre 1905 et 1936, d'énormes blocs de la montagne Ramnefjellet s'écroulèrent dans le lac Lovatnet, provoquant un véritable tsunami qui emporta les hameaux de Nesdal et Bodal, ainsi que 135 de leurs habitants...

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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