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Norvège, entre fjords et montagnes - Août 2023

Etape 10 - En descendant du mont Fløyen - Une belle vue sur la ville

Dimanche 20 août 2023. Passée la forêt de cônifères qui se dresse au sommet du mont Fløyen, on continue la descente à travers un lacis de petites rues toutes plus charmantes les unes que les autres.

Les maisons traditionnelles en bois bordent les rues tandis que les fleurs et les arbres à mimosas envahissent les jardins.

Et entre deux maisons, on peut voir la colline et les maisons qui dégringolent jusqu'au port et le fjord qui s'étend sur l'horizon.

Cette descente, juste au moment du coucher du soleil est ainsi l'occasion de capter des images dont quelques unes auront la chance de voir se poser un rayon de soleil à la surface du fjord.

Voilà pour la balade. Et je profite de cette descente pour poursuivre mon évocation succinte de l'histoire de Bergen que j'ai laissé au moment de la domination de la ligue hanséatique.

Les rois norvégiens, poussés par l'aristocratie, résistent à la pression hanséatique jusqu'à la création du comptoir de Bergen, le Kontor, en 1343, par Magnus IV de Suède qui consent la pleine jouissance des droits accordés en 1294.

Bergen devient alors économiquement dépendante du commerce hanséatique, plus particulièrement de Lübeck.

Les marchands allemands qui s'étaient vus déjà attribuer des privilèges comme des exemptions de taxes douanières par exemple obtiennent alors une justice spécifique et des privilèges fiscaux.

Un comptoir indépendant du roi se développe, situé sur la rive nord de Vågen, le long du Tyskebryggen, le quai allemand, renommé simplement Bryggen après la Seconde Guerre mondiale.

La peste noire, qui arrive par un bateau anglais en été 1349, décime la ville et oblige les Norvégiens à se montrer plus conciliants avec la Hanse qui leur apporte l'indispensable grain polonais. Parallèlement entre 25 et 40 % des fermes de la région furent désertées après la peste.

Les occupants de la maison du chapitre de Bergen fuient la ville pour Tusededal pour reconstruire une ville mais le mal les poursuit et les tue tous.

On raconte que seule une petite fille a survécu et qu'on l'a retrouvée à l'état semi-sauvage quelques années plus tard. Elle est surnommée Rype (lagopède) pour cette raison, et après son retour à la civilisation elle hérite de tout le domaine de Tusededal.

En 1453, le bailli royal Olav Nielsson impose aux corporations allemandes taxes et prix de vente fixes pour protéger les artisans locaux, et les prend sous sa juridiction.

Devant le mécontentement du comptoir hanséatique, tenu par les villes vendes, le roi Christian destitue son bailli en geste d'apaisement, puis le rétablit deux ans plus tard, en 1455.

Les Allemands du comptoir se soulèvent contre cette décision, commettant l'acte le plus violent de l'histoire de la Hanse. Pourchassant le bailli, les Allemands forcent les portes et incendient le couvent où il s'était réfugié : l'évêque, le bailli et une soixantaine de ses partisans périssent. Les responsables du massacre restent impunis.

Les marchands hanséatiques viennent chercher à Bergen des poissons, plus particulièrement de la morue séchée qui constitue les neuf dixièmes des exportations de Bergen.

Les pêcheurs norvégiens exercent leur activité sur la côte occidentale, plus particulièrement autour des îles Lofoten.

Après les avoir séchées, les pêcheurs les vendaient de bord à bord aux Hanséates. Se met alors en place une véritable navette qui fait la richesse des marchands vendes : entre 14 et 30 navires, toute l'année, amènent des villes vendes à Bergen de la farine et de la bière, chargent de la morue séchée qu'ils débarquent à Boston en Angleterre et reviennent vers Lubeck avec du tissu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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