Etape 15 - Istanbul-
Une dernière visite au musée archéologique
Mardi 10 décembre 2024.
Jour de pluie aujourd'hui, jour de musée. Et c'est donc tout
naturellement que j'emmène Natalia découvrir le musée
archéologique d'Istanbul qui se trouve dans le parc
qui qui s'étend au pied du palais de Topkapi.

Le Musée archéologique
d'Istanbul abrite plus d'un million d'objets couvrant presque
toutes les époques et civilisations de l'histoire mondiale.

Mais il est surtout connu pour abriter
le sarcophage d'Alexandre. Probablement le plus
célèbre artefact du musée, ce sarcophage en
marbre finement sculpté, datant du IVe siècle av.
J.-C., a été découvert dans la nécropole
royale de Sidon (actuel Liban). On pense qu'il appartenait à
Abdalonymos, le roi de Sidon.

L'autre grand trésor du musée
est le traité de Kadesh, une copie sur tablette
d'argile du traité de paix conclu entre les Hittites et les
Égyptiens après la bataille de Kadesh (vers 1274 av.
J.-C.). C'est l'un des plus anciens traités de paix connus
au monde.

Les collections sont réparties
entre les trois musées qui composent le complexe : le
Musée archéologique principal, le Musée des
Œuvres de l'Orient Ancien et le Musée du Pavillon émaillé.

Les sarcophages de Sidon
ont été découverts lors de fouilles menées
par Osman Hamdi Bey à la fin du XIXe siècle dans la
nécropole royale de Sidon (Liban actuel). Ces sarcophages
en marbre finement sculptés sont des chefs-d'œuvre de
l'art funéraire antique.

Le sarcophage des Pleureuses
est orné de figures féminines en deuil, il témoigne
des rites funéraires de l'époque.

Quant au sarcophage du Satrape,
il est décoré de scènes de la vie d'un satrape
perse.

Les collections d'antiquités
grecques et romaines comprennent des statues, des bustes,
des reliefs, des inscriptions et des objets de la vie quotidienne,
témoignant de l'influence de ces civilisations dans la région.

Les collections d'antiquités
anatoliennes retracent l'histoire des civilisations qui
ont prospéré en Anatolie, des Hittites aux civilisations
plus tardives, avec des objets provenant de sites archéologiques
importants.

Les collections d'antiquités
byzantines offrent un aperçu de l'art et de la culture
de l'Empire byzantin, avec des sculptures, des mosaïques,
des icônes et des objets liturgiques.

Ici, il ne vous faudra pas manquer
l'importante collection de statues de personnages célèbres
de l'Antiquité, des empereurs romains bien sûr,
mais aussi leurs femmes, les mères, des philosophes, des
aristocrates, et j'en passe.

A ne pas manquer non plus, la partie
du musée consacrée au trésor de Troie.

Suite à des négociations
avec l'Empire ottoman (qui régnait alors sur le territoire
où se trouvait Troie), une partie du trésor
est restée en Turquie et est aujourd'hui exposée
au Musée archéologique d'Istanbul.

Il s'agit d'une collection importante,
bien que non exhaustive, des objets découverts par
Schliemann.

Après la Seconde Guerre mondiale,
une grande partie du trésor, qui avait été
emmenée à Berlin, a été saisie par l'Armée
rouge et emmenée en Union soviétique. Cette
collection est aujourd'hui conservée au Musée Pouchkine
à Moscou.

Des objets provenant des fouilles de
Troie, y compris certains éléments du "trésor",
se trouvent également dans d'autres musées,
notamment en Allemagne et en Turquie même, au Musée
de Troie, ouvert plus récemment près du site archéologique.

Bien que la quantité d'or à
Istanbul soit moindre comparée à Moscou, le
musée expose des bijoux, des ornements, des diadèmes,
des perles et d'autres objets en or provenant des différentes
couches archéologiques de Troie.

Des vases, des coupes, des ornements
et d'autres objets en argent sont également présents
dans la collection.

Des armes (lames, pointes de lance,
haches), des outils, des récipients et d'autres objets en
cuivre et en bronze font partie des collections. Ces objets
donnent un aperçu de la vie quotidienne et des activités
artisanales à Troie.

Une grande variété
de poteries et de céramiques provenant des différentes
périodes d'occupation de Troie est exposée.

Ces céramiques permettent aux
archéologues de dater les différentes couches
et de comprendre l'évolution de la culture matérielle
sur le site.

Voilà pour cette petite visite
du musée qui se termine par la salle des sarcophages,
dont une partie reste invisible, car en restauration.

Mon seul regret ? Avoir oublier d'aller
dans le bâtiment consacré aux civilisations de l'ancien
Proche-Orient qui abrite les collections mésopotamiennes.
On y trouve des tablettes cunéiformes, des sculptures,
des sceaux-cylindres et des objets de la vie quotidienne des Sumériens,
des Babyloniens et des Assyriens.

Et surtout, une copie sur tablette
d'argile du traité de paix conclu entre les Hittites et les
Égyptiens après la bataille de Kadesh (vers 1274 av.
J.-C.). C'est l'un des plus anciens traités de paix
connus au monde.




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