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Istanbul - Une visite très romantique - Novembre 2024

Etape 7 - Au palais de Topkapi - La bibliothèque d'Ahmed III et le trésor liturgique

Lundi 9 décembre 2024. Après un petit-déjeuner pas très bon pris du côté de la Mosquée bleue, nous faisons le tour de la place et retrouvons Sainte-Sophie, puis les anciennes murailles byzantines qui cachent les jardins du palais de Topkapi.

Là encore, la file d'attente pour aller visiter le palais est dérisoie, à des années-lumière de ce qu'il fallait attendre pour pénétrer à l'intérieur du palais avant que le nain Erdogan ne décide de tripler le prix d'entrée : il faut désormais débourser 50 euros par personne pour visiter le palais ! 100 euros pour un couple ! Et je ne vous parle même pas des enfants...

Résultat : le palais est vide. Erdogan est en train de vider Istanbul de ses touristes. Quelque chose me dit que la pilule a du mal à passer pour les restaurateurs et tous les commerçants de Sultanhamet qui ne vivent que du tourisme.

C'est bien simple, je n'ai jamais vu si peu de monde à l'intérieur des monuments. Au Harem, d'habitude fréquenté par une armée de touristes, il n'y a quasiment personne. Si bien qu'on peut faire des photos dignes du National Géographic !

Passé cette petite parenthèse, nous commençon à effectuer la visite qui commence bien évidemment par la porte impériale, et sur la gauche, l'église Sainte-Irène (Aya Irini), une ancienne église byzantine, utilisée comme entrepôt et arsenal à l'époque ottomane.

Puis on traverse l'immense jardin pour franchir la porte du Salut (Bab-üs Selam) qui mène à la deuxième cour devant laquelle se dresse la salle du Conseil Impérial (Divan-i Hümayun), le lieu où se réunissait le Divan, le conseil des ministres.

Puis enfin on accède à la Bibliothèque d'Ahmed III, également connue sous le nom d'Enderûn Kütüphanesi (Bibliothèque de l'École du Palais), un joyau architectural situé dans la troisième cour (Enderûn Avlusu).

Cette bibliothèque est un exemple remarquable de l'architecture ottomane du XVIIIe siècle, mêlant des influences baroques à la tradition ottomane.

Construite entre 1719 et 1724, sous le règne du sultan Ahmed III, une période connue sous le nom d'« Ère des Tulipes » (Lale Devri), marquée par un intérêt pour les arts et les sciences.

Elle était destinée à abriter la précieuse collection de manuscrits du sultan, couvrant divers domaines tels que la théologie, le droit islamique, la littérature, la poésie, l'histoire, la géographie, l'astronomie et les mathématiques.

Son emplacement dans la troisième cour, le cœur du palais où résidait le sultan, souligne son importance.

Elle représente un exemple significatif de l'architecture ottomane du XVIIIe siècle, intégrant des éléments baroques européens, une nouveauté pour l'époque.

Sa façade en marbre blanc est ornée de sculptures délicates, de calligraphies et de motifs floraux.

Un portique à colonnes précède l'entrée principale, ajoutant une dimension majestueuse. Et de grandes fenêtres permettent à la lumière naturelle d'éclairer l'intérieur.

L'intérieur est richement décoré de marbre, de faïences d'Iznik (célèbres pour leurs motifs bleus et blancs), de bois sculpté et de stuc. Une coupole centrale coiffe la salle principale, créant un espace lumineux et aéré.

Des armoires en bois incrustées de nacre et d'ivoire (pour les plus précieux) étaient intégrées aux murs pour conserver les manuscrits, bien que les armoires visibles aujourd'hui datent d'une restauration ultérieure.

Les murs et les plafonds sont ornés de motifs géométriques, floraux et calligraphiques, typiques de l'art islamique.

La bibliothèque abritait plus de 3.500 manuscrits en arabe, en persan et en turc ottoman.

Ces manuscrits sont des témoignages précieux de l'histoire intellectuelle et culturelle de l'Empire ottoman. Ils comprennent des Corans calligraphiés, des textes scientifiques, des œuvres littéraires et des documents historiques.

La bibliothèque était un important centre de savoir et d'étude au sein du palais. Elle témoigne de l'influence des styles architecturaux européens sur l'architecture ottomane au XVIIIe siècle.

Dans la foulée, nous visitons le Pavillon du Conquérant, ou Fatih Köskü en turc, qui est l'un des plus anciens et des plus importants bâtiments du palais de Topkapi.

Il fut construit sous le règne du sultan Mehmed II, dit le Conquérant (Fatih Sultan Mehmet), après la prise de Constantinople en 1453. Il est donc l'un des premiers bâtiments érigés après l'établissement de la cour ottomane à Topkapi.

À l'origine, il servait de résidence privée au sultan. Au fil des siècles, le pavillon a subi des modifications et des restaurations, mais il a conservé son architecture de base.

Il représente un exemple important de l'architecture ottomane primitive, avec des influences seldjoukides.

Il se compose d'une série de salles et de pièces disposées autour d'un grand hall central.

Il est construit en pierre et en brique, avec des décorations en marbre et en faïence.

L'intérieur est orné de motifs géométriques et floraux typiques de l'art islamique. On y trouve également des calligraphies et des éléments décoratifs en bois sculpté.

Aujourd'hui, il abrite une partie des collections du musée du palais de Topkapi, notamment des objets d'art turc et islamique, tels que des céramiques, des manuscrits et des armes.

Le pavillon est un témoin important de l'époque du sultan Mehmed II et de la fondation de l'Empire ottoman à Istanbul.

En tant que partie du palais de Topkapi, il est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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