La ville de Colmar - Au coeur de la cité médiévale

Vendredi 30 juin 2017. Protégée par une ceinture de remparts, Colmar a connu son essor entre la fin du Moyen-Âge et la Renaissance. Au carrefour du Rhin et des routes du commerce, elle a su tirer profit de son activité viticole et maraîchère. Dès le XIVe siècle, plusieurs communautés religieuses s'y installent et contribuent à son rayonnement.

C'est ainsi que un très petit périmètre on peut constater l'élévation au coeur de la viille ville de plusieurs églises. Et notamment la collégiale Saint-Martin avec son joli portail Saint-Nicolas orné de sa légende.

Plus loin, à l'extrémité du coeur de l'ancienne cité, se dresse le musée d'Unterlinden. Dommage que je n'ai pas le temps de le visiter. Mais pour ce périple, j'ai décidé de privilégier les activités de plein air, la rando, aux musées et autres cathédrales. Le musée s'étend sur un ancien couvent des Dominicaines et sur les anciens bains municipaux. J'espère avoir un peu plus de temps une prochaine fois pour le visiter...

Un peu plus loin, toujours sur l'autre rive de la Sinn ont été percés une série de petits canaux aménagés récemment en esplanade. Le rendez-vous d'une partie des habitants du quartier qui espère ainsi profiter de la fraîcheur de la proximité de l'eau.

Pour ma part, je profite surtout des jardins de l'ancien couvent pour faire quelques clichés.

Retour vers le quartiers des églises, la collégiale Saint-Martin et l'église des Dominicains. Ici, les cafés et les restaurants ont envahi les places et accueillent les milliers de touristes que draîne chaque jour la cité médiévale. Pour la petite histoire, la célèbre maison des Hasbourg tenta au XIVe siècle de mettre la main sur Colmar, mais la ville riposta, se dota d'une charte communale et entra dans la Décapole alsacienne, ligue de dix villes libres qui se promettaient aide et entente mutuelle.

Ce n'est qu'en 1635 que Colmar est placé sous la protection du royaume français par le traité de Rueil. Louis XIV fait raser les remparts de la ville et le traité de Nimègue (1679) signe le rattachement de la ville et des autres cités de la Décapole à la France.

L'histoire de Colmar se confond ensuite avec guerres franco-allemandes. La ville résiste ainsi héroïquement au siège des prussiens lors de la guerre de 1870. Puis Colmar est occupée par les troupes allemandes en 1940.

Retour dans la vieille ville. Le moment idéal pour chausser mon 35 mm. Le moment de découvrir à la volée les plus belles maisons à colombages de Colmar : la maison Adolphe, la plus vieille de la ville (1350), l'ancien corps de garde de la ville (1575)...

Le meilleur moyen encore de se promener dans Colmar est de s'y perdre et de lever la tête pour découcir les mille et un détails qui ornent les maisons de la ville.

A ne pas manquer non plus l'ancienne douane de la ville et ses tuiles vernissées. Au rez-de-chaussée, on y entreposait les marchandises soumises à l'impôt communal, et l'étage accueillait l'administration de la ville, le tribunal et le conseil des échevins. Sur la gauche, la tourelle escalier (fin XVIe) surmontée d'un clocheton, mène à une galerie de bois.

Voilà pour Colmar et ses extraordinaires maisons à colombages. En me rendant vers la Petite Venise, tout près de la place du marché aux Fruits, je m'attarde un moment pour admirer cette magnifique boutique fleurie.

Colmar - De la maison Pfister à la maison des têtes

Colmar - Promenade sur la Petite Venise