Lac Lauzon - Au
sommet de la chaîne des Ecrins
Jeudi 18 juin 2020.
Depuis le lac Lauzon, on a une vue fantastique sur l'ensemble
de la chaîne des Ecrins.
Je ne vais vraiment pas regretté
d'avoir emporté avec moi mon 300 mm qui va me permettre
de zoomer sur plusieurs de ces sommets.

Je ne cesse de le répéter,
mais tous les photographes amateurs ne doivent pas oublier
de glisser dans leur sac un télé-objectif pour faire
des photos de paysage.
Car c'est souvent avec lui que
l'on créé de vraies photos de paysage, des photos
qui en plus d'être belles, racontent une histoire.

Alors certes, partir en haute montagne
avec un 600 mm qui pèse au moins deux kilos dans son sac,
je peux comprendre que certains rechignent à partir
avec, mais il existe quelques bonnes alternatives : c'est le cas
de mon Tamron 300 mm qui permet déjà de capter des
détails impossibles à prendre avec un grand angle.
Avec lui, à proximité
des sommets, on peut ainsi distinguer tous les plis de la
montagne, cette multitude de petits détails qui permettent
de rendre une photo plus expressive qu'un simple panorama.

Et pour ceux qui ne veulent pas s'encombrer
comme moi quand ils grimpent, on peut maintenant capturer
de très belles photos avec de simples smartphone. Il ne faudra
pas oublier alors de zoomer.

Le départ de la randonnée
se fait du châlet de Gioberney, entouré de
superbes sommets comme le Sirac les Bans ou les Rouies. Et c'est
bien eux que l'on retrouve encore une fois là-haut.

Peu avant l'arrivée au
lac du Lauzon au "pré" une belle pelouse herbeuse
parcouru par le Torrent du Lauzon offre un cadre bucolique.

Une fois au lac on est saisit
par la beauté des sommets qui de reflêtent avec harmonie.

Le massif des Ecrins abrite
d'importants glaciers, tant en nombre qu'en taille et possède
deux sommets de plus de 4 000 mètres d'altitude.

L'Oisans (bassin de la Romanche) au
nord-ouest, le Champsaur (haut-bassin du Drac) au sud-ouest, et
le Briançonnais (bassin de la Haute-Guisane) au nord-est
recouvrent une partie du massif.

Le cœur du massif est
entaillé profondément par des vallées comme
celles du Vénéon, de Valjouffrey (la Bonne), de Valsenestre,
du Valgaudemar, de Vallouise, de Freissinières et de Champoléon.

Ainsi, on peut distinguer entre
autres en son sein les chaînons de la Meije, du Pelvoux, du
Rochail, du Soreiller, de Combeynot, du Chaillol, de l'Aiglière,
de Dormillouse, de Rochelaire, du Mourre Froid.

En outre, il est entouré par
les massifs des Grandes Rousses et des Arves au nord, des Cerces
au nord-est, du Queyras à l'est, du Parpaillon au sud-est,
du Dévoluy au sud-ouest, et enfin du Taillefer au nord-ouest.

Avant le développement de l'alpinisme
et de la géographie (carte de Cassini), le massif était
très mal connu. En raison de sa taille et de sa complexité,
les autochtones étaient incapables de se le représenter
dans toute son étendue et ne nommaient que les cols, sommets,
vallons..., qui présentaient un intérêt de leur
point de vue (déplacements, usages, chasse...).

Le Massif des Ecrins est d’une
Grande diversité géologique. On peut trouver
un pluton granitique au coeur du massif, avec autour une très
vaste auréole métamorphique allant des anatexites
(Mont-Pelvoux), des migmatites (Barre des Ecrins) à plusieurs
sortes de gneiss (Partie supérieure de la Meije, de l’Olan
ou le Sirac.

Le mont Pelvoux a autrefois
donné son nom au Massif jusqu’en 1973, la date de la
création du Parc National des Ecrins.

Le Pelvoux est une immense montagne
qui cache une bonne partie du Massif des Ecrins. Montagne
de neige et de roc, il comprend quatre sommets, le point culminant
est la Pointe Puiseux avec 3 946 m.

Les autres sont la Pointe
Durand 3 932 m, Le Petit Pelvoux 3753 m et les Trois Dents du Pelvoux
avec 3 862 m.



Lac
Lauzon - Au pied de la cascade de la Mariée
Lac
Lauzon - Sur le chemin du retour
|