Le parc des Ecrins
autour de Savines-le-lac
Lundi 15 juin 2020.
Tandis que ma fille reste sur la terrasse à discuter avec
ses amies, je décide de prendre la voiture et de
me rendre de l'autre côté du lac, en prenant la route
qui mène au parc des Ecrins.

De là, on a, paraît-il,
une très belle vue sur la chaîne de montagne...
Et un ciel merveilleux qui m'attend.

Dans un virage, je décide de
m'arrêter pour assister au spectacle du coucher de
soleil sur la chaîne des Ecrins.

Les nuages enchevêtrés
au-dessus des sommets se teintent des couleurs vives du crépuscule.

De l'autre côté, ce sont
les derniers reflets du soleil qui viennent frapper les cimes du
massif, repeignant les faces de la montagne du belle couleur dorée.

Je zoome encore sur les sommets. Là
où la fonte des neiges a laissé derrière elle
un paysage quasi lunaire. On peut distinguer les moraines qui dévalent
la pente de la montagne.

A côté, un autre sommet
dont la cîme forme comme le cône d'un volcan.
On distingue là encore les plis pierreux des moraines laissées
par les glaciers disparus.

Je fais de nouveau face au coucher
de soleil pour admirer l'extraordinaire coloris des nuages
repeints par le crépuscule.

Sur les pentes d'une autre montagne,
on distingue encore quelques pans de neige accrochés
aux flancs exposés au nord.

Le panorama se déploie et la
géologie se lit ici à cœur ouvert : la
roche se plie par endroits comme une étoffe et les terrasses
fluvio-glaciaires donnent un petit air steppique au site.

Les terres noires en «
dos d’éléphants » s’érodent
et viennent assombrir les torrents au printemps.

Ici, la vallée de la
Durance s’élargit et le Grand Morgon se mire dans la
retenue d’eau de Serre-Ponçon. Il faut savoir
s’en éloigner pour découvrir les richesses de
l’Embrunais.

L’Embrunais est le plus méridional
des secteurs du parc. Depuis les rives du lac jusqu’à
la Tête de Vautisse (3156 m), le randonneur peut passer de
l’influence méditerranéenne à l’étage
nival, et rencontrer une faune et une flore très diversifiées.

On trouve ici des espèces
adaptées aux étés secs et chauds : lézard
ocelé, lavande à feuilles étroites, pivoine
officinale, hibou petit duc, oedicnème criard et petit scorpion
noir.

Dans la vallée de Réallon,
le hameau des Gourniers est une porte d’entrée du cœur
du parc.

Un sentier d’interprétation
permet de mieux comprendre le paysage, et le point d’information
reçoit les visiteurs en été.

Après ce beau spectacle,
je redescends dans la vallée et retraverse le pont qui s'élève
au-dessus des eaux du lac.







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