Descente par la
piste de luge au pied des aiguilles
Mercredi 17 juin 2020.
Face à la difficulté, nous optons donc pour
la solution la plus simple : dévaler la piste de luge au
pied des aiguilles de Chabrières pour rejoindre la forêt
de sapins puis notre point de départ.

Et en passant, nous allons
traverser de nombreux alpages ponctués par de petites fermes
inoccupées qui permettent de rentrer le bétail.

Léa n'est pas mécontente
de n'avoir pas eu à escalader la faille... et du coup part
en tête dans la descente.

Et bientôt, nous atteignons les
premières clairières de la forêt. Une
partie du parcours que nous n'avons pas fait puisque nous sommes
sur l'autre versant de la montagne.
En relevant
la tête, nous pouvons encore apercevoir toute la chaîne
des Ecrins qui domine l'horizon, au-dessus de la cime des arbres.

Puis nous nous enfonçons un
peu plus au coeur de la foret... Cela tombe bien car les premières
gouttes de pluie commencent à tomber.

Les arbres nous protègent
un peu de la pluie et nous empêchent d'être trempé
jusqu'aux os.

A travers la fenêtre d'une clairière,
on peut encore apercevoir les pentes vertigineuses des hauts
sommets qui nous entourent.

Après ça, nous retrouvons
les alpages et les petites maisonnettes isolées au
milieu des prairies.

Le contraste entre ces minuscules
maisons basses et le spectacle grandiose des hauts sommets des Ecrins
est stupéfiant.

Alors certes, la vie doit être
bien rude pour ceux qui occupent ces maisonnettes, surtout
l'hiver, loin de la civilisation, mais une partie de moi aimerait
bien être là, loin du monde, juste à contempler
la nature sauvage qui nous entoure.

En contournant la maison, on
s'aperçoit en effet que ses occupants ne doivent l'habiter
qu'aux beaux jours. L'hiver, la neige doit la recouvrir tout entière...

Mais quelle vue tout de même
! Un paysage à la fois grandiose et bucolique.

Enfin, nous laissons la maison
derrière nous et rejoignons bientôt les alpages.

Au coeur du printemps, la prairie
est recouverte de fleurs de toutes les couleurs où domine
le mauve.

La gentiane printannière est
la première de la saison. Ces fleurs bleues forment
des tapis dans les pelouses et prairies subalpines.

Le soleil refait son apparition et
la montagne réapparaît, splendide et grandiose, dominant
tout l'horizon.

Puis on suit le chemin qui
longe la crête jusqu’au col de Serre Mouton pour redescendre
dans les bois et revenir à la fin à la station par
la route forestière de Joubelle.

En chemin, on longe même
un petit muret aménagé pour délimiter les parcelles
de la prairie.

La balade devient vraiment agréable,
sans effort, juste pour nous permettre de relever la tête
et d'admirer le paysage autour de nous.

On observe au passage les plis de la
montagne, les traces des anciens glaciers qu'on devine en
regardant les veignes des moraines.

Au-deesus du village, on aperçoit
nettement l'emplacement de l'ancien glacier qui a littéralement
écarté la montagne, fendue en deux.
En
passant sous les aiguilles de Chabrières
Retour
vers la station, la tête dans les nuages
|