L'extraordinaire
horloge astronomique
Jeudi 21 février 2019.
La cathédrale conserve la plus ancienne horloge médiévale
à carillons toujours en état de marche.

Elle se trouve non-loin de l'horloge
astronomique, dans la chapelle Sainte-Thérèse dans
la partie nord du déambulatoire, contre le mur de
la sacristie et la salle du trésor.

Elle aurait été donnée
par un chanoine du chapitre cathédral du nom d'Etienne Musique
mort en 1323. Cette horloge daterait donc du début
du XIVe siècle et a été réparée
une première fois en 1387.

Un escalier de pierre permet
d’accéder à ses mécanismes.
Elle se compose de trois parties principales :

Un support creux en pierre, de forme
hexagonale, décoré de petites fenêtres et d’arcatures
sculptées. C’est à l’intérieur
de ce support que descendent les poids de l’horloge (XIVe
siècle).

La cage de bois, qui se trouve en encorbellement,
contient les rouages de l’horloge. Une partie de cette
cage et des mécanismes date du XIVe siècle. Par contre,
la façade, ornée d’anges supportant le cadran
(refait au xviiie siècle) a été peinte ou repeinte
au XVe siècle.

Un campanile de bois, restauré
récemment, dans lequel se trouve la cloche des heures, donnée
au début du xve siècle par Étienne Musique.

Le cadran soutenu par des anges indique
les heures et les phases de la lune ; au-dessus entre deux anges
figurent les armes du roi de France, au-dessous figurent les armes
du chapitre cathédral.
Le carillon
est actionné par un clavier de douze touches qui
transmettent le mouvement à des marteaux situés au-dessus
de la cage de l'horloge. Il peut jouer des airs différents
selon les fêtes liturgique, juste avant la sonnerie des heures

La cathédrale de Beauvais possède
une horloge astronomique, construite par Auguste-Lucien
Vérité entre 1865 et 1868 et fut placée dans
la chapelle du Saint-Sacrement, située dans le bras nord
du transept, en 1876. C'est la pièce maîtresse
du mobilier de la cathédrale.

Elle compte environ 90 000
pièces mécaniques en acier et en laiton, 53 cadrans
en émail (dont 52 en façade), 63 automates et sonneries.

L'ensemble est actionné
par un moteur principal et 14 moteurs secondaires. Le meuble
exécuté selon les plans du Père Piérart
est de style romano-byzantin, il mesure 12 m haut,
5,12 m de large et 2,82 m de profondeur. En partie haute, 68
automates s'animent lors de la scène du Jugement Dernier.
Un son et lumière, diffusé en cinq langues,
explique le fonctionnement de ces automates durant 25 minutes.

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