Sous les voûtes
de la cathédrale de Beauvais
Jeudi 21 février 2019.
La cathédrale gothique de Beauvais se compose
d'un chœur avec déambulatoire, d'un transept
à deux collatéraux et d'une seule travée pour
la nef. Sur le déambulatoire s"ouvre onze chapelles.

Le chœur se compose de
trois travées droites et d'un hémicycle de sept travées.

Le déambulatoire communique
avec quatre chapelles rectangulaires et sept chapelles rayonnantes.

L'écroulement de la
voûte en 1284 amena sa modification : les trois premières
voûtes furent transformées en voûtes sexpartites
grâce à un doubleau supplémentaire.

Le chœur compte aujourd'hui 19
arcades au lieu de 13 à l'origine, trois piliers supplémentaires
ont été construits de chaque côté.

Le chœur est séparé
du déambulatoire par des arcades en tiers-point surmonté
d'une galerie ajourée.

Les 19 fenêtres de 18
mètres de haut sont garnies de meneaux et de roses.

Les vitraux des hautes fenêtres
du chœur sont du XIVe siècle exceptés ceux des
deux premières fenêtres à gauche et de la première
fenêtre de droite de l'entrée du chœur qui ont
été refait au XVIe siècle après
l'écroulement de la tour-lanterne.

Dans la cathédrale Saint-Pierre
de Beauvais, Jérôme Beausire a donné
quatre plans de grilles pour remplacer la clôture en pierre
datant du XVIe siècle.

Cet ensemble de ferronneries
est dû aux ferronniers Antoine Pichet, Benoît et Gabriel
Parent, de Paris, et composé de deux grandes portes et des
ferronneries des deux travées du sanctuaire. Il
a été posé le 26 août 1739.

La cathédrale conserve
quelques toiles des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

Dans la chapelle Sainte-Angadrème,
une toile représente le Siège de Beauvais
ou Jeanne Hachette sur les remparts par Alexandre Grellet daté
de 1869 et restauré en 2012.

Derrière le maître-autel,
se trouvent des toiles du xviie siècle : Le Christ
au Jardin des Oliviers, Le Christ en croix entre Charlemagne et
saint Louis (1637) de R. de Ronssoy et la Resurrection
(1716), œuvre de Charles de La Fosse.

Dans la chapelle des fonts baptismaux,
un tableau de 1738, oeuvre de Simon Tiersonnier, représente
le Baptême de Clovis.

Le transept se compose d'une
croisée centrale carré et de deux bras au nord et
au sud couvert de voûte d'ogives sur lesquelles ont
été inscrites plusieurs dates : 1537, 1550, 1578.

Les murs des façades
sont percés d'une rose de style gothique flamboyant d'un
diamètre de onze mètres et en dessous d'une
arcade vitrée.

Les verrières du croisillon
nord sont garnies de vitraux du xvie siècle œuvres
de Nicolas Le Prince ou de Jean Lepot.

On peut admirer un groupe sculpté
en plâtre représentant la Vierge faisant marcher
l'Enfant Jésus (XVIIe siècle) de Nicolas Sébastien
Adam. Cette sculpture est située à l'arrière
du maître-autel.

Le retable de la Passion ou retable
de Marissel (1571-1573), provenant de l'ancienne église
de Bracheux. Il est l'œuvre du peintre beauvaisien
Nicolas Nitart. En 1862, le retable se trouvait dans l'église
Notre-Dame de Marissel. Des fragments des volets peints subsistant
étaient disséminés dans l'église, ils
ont aujourd'hui disparu. Le retable fut restauré
en 1964 et depuis 1966 il est en dépôt dans la cathédrale
de Beauvais ;
statue de sainte Angadrême en tenue d'abbesse (XVe siècle).





Sur
le parvis de la cathédrale de Beauvais
Autour
des chapelles de la cathédrale de Beauvais
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