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Des images et des souvenirs  
  
 

Au fil du voyage

Randonnée du Vallon de Courbances

Courbances - Entre vallons et forets

La beauté pittoresque du vallon de Courbances

Départ au petit matin pour le chemin des crêtes

A l'assaut du Puy de Sancy par le vallon de Chaudefour

Et soudain apparaissent les premières crêtes des volcans

La montée vers le Puy Ferrand et le Puy Sancy

De volcan en volcan, le long des chemins des crêtes

De retour dans la réserve naturelle de Chaudefour

L'ascension en petit train du Puy de Dôme

Un magnifique panorama au sommet du Puy de Dôme

Puy de Dome - Au-dessus des volcans d'Auvergne


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Auvergne - Au sommet des anciens volcans

L'ascension en petit train du Puy de Dôme

Samedi 14 septembre 2019. Sur le chemin du retour, je ne résiste pas à l'envie de m'arrêter voir le Puy de Dome... Enfin ! Si je puis dire ! Car j'ai eu maintes fois l'occasion de m'y rendre, mais j suis toujours passé à côté. Cette fois-c, pas question !

Après la rude journée d'hier, je décide d'y aller piano aujourd'hui... Du coup, à l'ascensions à pied, je préfère prendre le chemin le plus court : le petit train à crémaillère qui grimpe jusqu'au sommet du Puy de Dôme.

Durant la montée, on a une vue magnifique sur la région... et sur les amateurs de vol à voile qui profitent des forts courants ascendants pour pratiquer leur sport favori.

Le puy de Dôme est un dôme de lave trachytique, vieux d'environ 11.000 ans et fait partie de la chaîne des Puys.

C'est le plus haut sommet de la chaîne des Puys. Du haut du puy de Dôme, par temps clair, on a une vue générale sur le parc naturel régional des volcans d'Auvergne avec toute la chaîne des Puys, les monts Dore, les monts du Cantal.

On peut apercevoir à l’est toute l’agglomération de Clermont-Ferrand et plus loin les monts du Forez, et, par temps extrêmement clair, quand certaines conditions météorologiques sont réunies, le sommet du mont Blanc, point culminant des Alpes, qui dépasse de peu derrière le Forez.

Les Gallo-Romains ont installé, au Ier ou au IIe siècle, à son sommet un temple dédié à Mercure.

Aujourd'hui en reconstitution, son rayonnement dépassait de loin les limites du territoire arverne.

Il fut abandonné vers le IIIe ou IVe siècle et a été redécouvert en 1872 lors de la construction d’un observatoire atmosphérique.

Selon Pline l'Ancien, les Arvernes avaient fait faire une statue monumentale du dieu Mercure, œuvre du sculpteur grec Zénodore vers 60 ap. J.-C.

Il est tentant de penser qu'elle se trouvait dans ce sanctuaire, mais il n’existe actuellement aucune preuve archéologique de son emplacement ni même de son existence.

Un premier temple a été construit vers 50 apr. J.-C. au sommet du puy de Dôme. Bien que des objets datant de la fin de l'indépendance de la Gaule aient été découverts, aucune trace de bâtiment gaulois n'a été mise au jour.

Le temple du ier siècle est détruit vers 150 apr. J.-C. et une partie de ses matériaux sert à édifier le second temple, plus bas sur la pente. C'est celui-ci dont on peut encore voir les vestiges aujourd'hui.

Le lieu, comme l'indiquent des découvertes monétaires, semble encore fonctionner aux IVe et Ve siècles, mais les constructions pourraient avoir été ruinées dès cette époque, peut-être au IIIe siècle, en même temps que l'agglomération voisine du col de Ceyssat de laquelle part le chemin qui mène au lieu de culte.

Le temple du IIe siècle était bâti sur une forte terrasse, un quadrilatère de 60 mètres de côté permettant de rattraper la déclivité du terrain descendant du nord vers le sud. Sa façade regardait vers l'est en direction de la plaine de la Limagne où se trouvait Augustonemetum et, lorsque le temps le permettait, on pouvait la voir de la ville.

Le plan proprement dit du temple était un plan hybride, intermédiaire entre les traditions celtiques et méditerranéennes. Ainsi le sanctuaire comportait une cella inspirée des fanums de tradition celtique précédée d'un pronaos méditerranéen.

Cet ensemble cella et pronaos est situé au sommet d'une série de terrasses successives, destinées à rythmer et théâtraliser le cheminement du visiteur.

Ainsi le pèlerin, après la rude montée à partir du col de Ceyssat et les éventuelles dévotions sur les chapelles qui jalonnaient le sentier, parvient d'abord sur une première terrasse pourvue de gradins et occupée par des autels et des statues.

De ce théâtre, qui pouvait servir à des cérémonies spécifiques, le pèlerin emprunte ensuite un passage qui le mène sur la terrasse orientale dominant Augustonemetum et la plaine de la Limagne. De là enfin, il pouvait accéder au pronaos et faire ses dévotions devant et autour de la cella.

De retour dans la réserve naturelle de Chaudefour

Un magnifique panorama au sommet du Puy de Dôme

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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