De volcan en volcan,
le long des chemins des crêtes
Samedi 14 septembre 2019.
Le paysage au sommet du chemin des crêtes, dominant
l'ensemble de la chaîne des volcans, est absolument
fantastique, voire éblouissant.

Mais il faut aussi faire attention
avec les nombreux sentiers qui le parcourent. On peut bien
évidemment suivre les indications données par les
panneaux, mais le mieux est encore de suivre les traces gps.

Pour cela, il existe de nombreux sites
spécialisés. Pour ma part, je fais confiance
à Visiorando qui offre tout un pannel d'excursion à
faire autour de votre point de départ.

Attention toutefois, car quand
on se trouve à très haute altitude (j'en ai fait la
cruelle expérience), la trace gps a tendance... à
disparaître ! Du coup, pour la haute montagne, rien ne remplacera
un guide assermenté.

Voici pour mes quelques recommandations,
je vous laisse maintenant admirer à loisirs les quelques
photos que j'ai faites au sommet de ce sentier absolument incroyable.

A noter également, que les
vents au sommet peuvent être parfois très violents
et le temps changer radicalement d'une heure à l'autre.

Chamois, mouflons et marmottes vivent
sur le puy de Sancy. La marmotte des Alpes a été
introduite par l'homme sur le massif du Sancy de 1959 à 1981.

Le mouflon de Corse a été
lâché dans la vallée de Chaudefour dès
1956.

Le chamois a, quant à lui, été
introduit en 1978 dans le Cantal, et fait le chemin tout seul pour
rejoindre les sommets sancyliens.

Le massif du Sancy présente
également un grand intérêt pour sa flore.

On trouve ici un certain nombre
d'espèces alpines qui sont très rares dans le Massif
central comme la soldanelle des Alpes, la benoîte des montagnes,
l'érigeron des Alpes, le dryade à huit pétales…

On y croise aussi une espèce
endémique remarquable : la jasione naine qui ne pousse
que sur les sols de trachyandésite.

La région du puy est fréquentée
dans l'Antiquité : lieu de thermalisme, la ville
du Mont-Dore, sur son versant nord, possède des piscines
dès l'époque gauloise ; les Romains y installent des
thermes.

L'abbé Jean-Baptiste Blot, curé
de Besse, passe pour avoir commandé en Autriche le
20 janvier 1902 les premières planches de ski de fond en
frêne et introduit la pratique du ski dans sa commune durant
cet hiver 1902.

Selon la tradition locale, il
aurait appris de lui-même à skier en s'exerçant
de concert avec son vicaire, soutane au vent, afin de prêcher
la bonne parole de ferme en ferme, et aurait voulu désenclaver
son pays d'adoption par cette technique plus légère
que le traîneau.

En y popularisant le ski, il aurait
ainsi favorisé le tourisme hivernal en Auvergne où
l'agriculture montagnarde permettait tout juste de survivre et où
l'exode rural risquait de désertifier les montagnes.

Le promoteur Jean Barbotte et l'aviateur
Costes, devenu homme d'affaires, perçoivent le potentiel
du développement des sports d'hiver et commandent à
l'entreprise Applevage la construction au Mont-Dore du téléphérique
qui rapproche considérablement le sommet du Sancy.

Mis en service en 1936, il
est le premier téléphérique du Massif central
et le premier téléphérique de voyageurs du
constructeur Applevage.

Les investisseurs pensaient alors
que l'Auvergne concurrencera les Alpes en matière de ski,
malgré des dénivellations moins importantes.

Le sommet du Sancy est accessible
par la route départementale 983 depuis la ville de Mont-Dore,
située à 4 km ; puis depuis le parking de la station
de ski.

On peut atteindre le sommet, soit
à pied en une heure environ, soit en empruntant le téléphérique
(3 minutes pour atteindre la gare supérieure à 1.775
mètres d'altitude), puis en gravissant en 20 minutes environ
l'escalier en bois de 864 marches qui mène au sommet et à
sa table d'orientation.

D'autres itinéraires,
beaucoup plus « aériens » et empruntés
par les alpinistes, existent en face sud et en face nord (val d'Enfer).

Du sommet, les visiteurs peuvent profiter
d'un immense panorama, en particulier sur les monts du Cantal, et
par beau temps apercevoir le mont Blanc.

Outre un important domaine nordique,
le massif comprend trois stations de ski alpin : Super-Besse
et le Mont-Dore (domaine skiable du Grand Sancy) ainsi que Chastreix-Sancy.

Il y avait également deux
autres stations aujourd'hui fermées : Chambon des neiges
(fermée en 2002) et la Tour-Chambourguet (fermée en
1996).

La Sancy blanche est une course
de ski de fond réputée organisée annuellement
; elle se tient début mars.



La
montée vers le Puy Ferrand et le Puy Sancy
De
retour dans la réserve naturelle de Chaudefour
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