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Au pied de la Cathédrale Notre-Dame d'Amiens

Cathédrale d'Amiens - Des portails à couper le souffle

Cathédrale d'Amiens - Le portail Saint-Firmin

Cathédrale d'Amiens - Le portail du Jugement dernier

Cathédrale d'Amiens - Sous les voûtes des nefs

Cathédrale d'Amiens - La clôture de choeur méridionale

Cathédrale d'Amiens - La clôture de choeur nord

Cathédrale d'Amiens - Déambulatoire, chapelle et croisillon nord

Cathédrale d'Amiens - Un chef-d'oeuvre du gothique flamboyant


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Cathédrale Notre-Dame d'Amiens - Décembre 2019

Cathédrale d'Amiens - La clôture de choeur méridionale

Vendredi 13 décembre 2019. Au début du XVIe siècle, le doyen du chapitre Adrien de Hénencourt, opulent mécène commanda au sculpteur Antoine Ancquier une imposante clôture afin d'entourer et d'isoler le chœur. Le but de cette opération était multiple.

D'une part, il s'agissait d'isoler le chapitre et leurs stalles du bruit que faisaient les pèlerins défilant autour du chœur dans le déambulatoire, ce qui gênait fortement les chanoines. D'autre part, la clôture devait avoir un aspect pédagogique d'enseignement religieux auprès de ces pèlerins. Pour ce faire la clôture devait comporter une série de scènes sculptées et colorées expliquant notamment la vie des saints. Enfin il s'agissait aussi d'édifier une structure susceptible de recueillir les tombes d'hommes illustres liés à la cathédrale.

La clôture fut achevée vers 1530. À la suite des bouleversements apportés au XVIIIe siècle dans l'ornementation du chœur, une grande partie de cette clôture fut détruite à cette époque. Il n'en reste plus actuellement que deux portions situées au niveau des dossiers des stalles, donc au niveau de la partie du chœur jouxtant la croisée du transept, c'est-à-dire de la partie occidentale du chœur. L'une d'entre elles située au sud des stalles est appelée clôture méridionale, l'autre, au nord, étant la clôture septentrionale.

Les portions de clôture du chœur délimitées par les colonnes latérales du chœur sont chacune divisées en deux niveaux horizontaux : un soubassement plein au-dessous, surmonté d'une série de quatre niches racontant l'histoire de saint Firmin. Le soubassement ou stylobate mesure 2,45 mètres de haut, il est peint et sculpté.

Huit niches sculptées à la fin du XVe siècle, surmontées d'une dentelle de pierre flamboyantes, retracent, de façon expressive, avec une multitude de personnages, les épisodes de la vie de Firmin d'Amiens et la découverte de sa dépouille.

Ces épisodes sont : l'arrivée de Firmin à Amiens ; prédication de Firmin ; Firmin baptise les fidèles ; Arrestation, jugement et exécution de Firmin ; l'évêque Sauve d'Amiens exhorte les fidèles à prier pour retrouver l'emplacement de la tombe de Firmin ; un rayon de lumière indique le lieu de la sépulture de Firmin ; exhumation du corps de Firmin ; translation des restes de Firmin placés dans une chasse et miracles.

Les personnages portent les costumes de la fin du XVe siècle. On peut ainsi admirer les somptueux atours des notables rehaussés par la polychromie, ainsi que les haillons des pauvres de l'époque. Le bourreau vêtu de curieux hauts-de-chausses.

Deux tombeaux sont situés dans la partie sud de la clôture du chœur. Les personnalités inhumées sont Ferry de Beauvoir et Adrien de Hénencourt.

Adrien de Hénencourt, chanoine du chapitre cathédral fit exécuter la première partie de la clôture au niveau de la première travée du chœur, pour servir de mausolée à son oncle, l'évêque Ferry de Beauvoir. Le tombeau de Ferry de Beauvoir avec son gisant est encastré dans un enfeu de la portion de clôture occupant la première travée du chœur (donc proche de la croisée du transept).

Le décor peint représente deux anges écartant une courtine rouge laissant apparaître deux chanoines qui écartent des tentures qui découvrent le catafalque recouvert d´un décor peint simulant un drap mortuaire orné d´une grande croix.

Adrien de Hénencourt mort en 1530 fit exécuter entre 1527 et 1530, à côté de la sépulture de son oncle, sa propre sépulture tandis que son gisant fut sculpté en 1531 Antoine Ancquier. Cette sépulture se trouve dans un second enfeu creusé au niveau de la travée suivante du chœur.

Son testament daté du 18 juillet 1527 et ses comptes d'exécution (conservés aux Archives départementales de la Somme) fournissent sur sa construction des renseignements importants. On sait grâce à ces documents que la représentation de la découverte des reliques de saint Firmin (visible dans la partie supérieure de son tombeau) était déjà réalisée avant sa mort. Il ne restait plus qu'à faire son propre gisant et la peinture d'ensemble.

Cathédrale d'Amiens - Sous les voûtes des nefs

Cathédrale d'Amiens - La clôture de choeur nord

 

 
 
 

 
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