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Andalousie - De Séville à Grenade - Novembre 2014

Etape 9 - Séville, à la Casa de Pilatos

Lundi 24 novembre 2014. Passer trois jours dans une même ville est un délice, c'est le moment où l'on commence à s'approprier les lieux, le moment où l'on trouve ses repères, et où finalement on commence à s'attacher à la ville. Séville n'échappe pas à cette règle. Nul besoin donc d'aller très loin pour se rendre jusqu'à ma première étape, ce matin. Il suffit de redescendre une fois encore la calle Alhondiga, puis de stopper à mi-chemin, de bifurquer à gauche vers l'église San Ildefonso, puis on arrive pile-poil devant la belle façade blonde de la casa de Pilatos***

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Bon, alors, pourquoi la Casa de Pilatos*** et pas une autre demeure de Séville ? Parce que ce palais construit au XVe s. est sans doute la demeure seigneuriale la plus éblouissante de la ville. Et voilà, il suffisait de le demander, non ? Son nom vient de Pilate (Ponce de son prénom) dont la maison à Jérusalem était assez semblable à celle-ci. Car le propriétaire des lieux était un passionné de l'époque antique. En même temps, il a grandi en pleine Renaissance... Pas besoin d'aller bien loin pour s'en rendre compte. Dès le patio central***, on peut admirer les bustes d'empereurs romains placés dans les corniches. Tous étaient rapportés d'Italie. Tout comme les magnifiques statues grecques et romaines qui ornent tous les coins du patio. Sous les arcades, la beauté des aulejos est à couper le souffle. Ils se mêlent étroitement au style mudejar des arcades et des piliers qui soutiennent l'étage. Enfin, le sol dallé de marbre conduit au centre du patio où se dresse une belle fontaine romaine surmontée d'une tête à deux faces.

A droite en entrant, on passe directement dans le salon du Prétoire***. Attention les yeux ! Des murs d'azulejos d'une grande beauté et en levant les yeux, un plafond à caissons en bois sculpté où apparaissent les armoiries des familles Enriquez et Ribera, propriétaires des lieux.

De l'autre côté du patio central, on sort et on accède directement à un magnifique petit jardin plein de senteurs, peuplés par quelques statues, un bassin, des massifs, es arbres fruitiers, des orangers et des bougainvillées. Le grand jardin*** est organisé autour d'une fontaine et s'étend sous la galerie et la loggia de la villa romaine.

La loggia*** rassemble bas-reliefs et sculptures romaines. Bustes, masques et casques forment une parfaite harmonie dans la pièce principale qui donne sur le jardin.

Les salles autour du patio central se ressemblent toutes sans être jamais les mêmes. Les azulejos se marient admirablement avec l'art mudejar des corniches et des portes. Les plafonds à caissons se succèdent. Les marqueteries aussi. Motifs moulés et plâtres complètent le décor.

A peine sorti de ce labyrinthe de pièces toutes plus somptueuses les unes que les autres que je débouche dans un deuxième jardin intérieur**, certes moins bien agencé que le premier, mais tout aussi charmant avec ses arbres fruitiers, ses cyprès et les galeries d'arcades qui le ceinturent.

Enfin, la visite s'achève par le grand escalier qui mène au premier étage de la villa (visite payante et pas très intéressante, je m'arrêterai donc là...). Si l'escalier est entièrement recouvert de mosaïques, il est surtout coiffé d'une extraordinaire coupole de bois en nid d'abeilles. Stupéfiant.

Ok, il est grand temps de partir. Mais difficile de ne pas se retourner une dernière fois pour admirer la façade de cette villa hors du temps, comme tout droit sortie de l'antiquité.

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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