Les secrets de
la forêt d'Huelgoat
Vendredi 5 juin 2020.
Je continue mon exploration de la forêt d'Huelgoat,
la plus belle de toute la Bretagne, paraît-il, et je comprends
pourquoi avec autant de diversité et de formes que je peux
admirer.

C'est un terrain de jeu formidable
pour moi, l'occasion de jouer avec la mise au point en chaussant
mon 80 mm pour faire quelques cliclés en macro-photographies.

Et c'est aussi pour moi l'occasion
de jouer sur l'ambiance des photos en profitant des rayons
de lumières et en donnant un aspect mystique à mes
photos en post-traitement.

C'est l'occasion de patiner et de
jouer avec les flous pour donner un halo un peu mystérieux
aux troncs d'arbres étalés sur le lit hivernal de
la forêt...

D'autres fois, j'essaie de capturer
des formes insolites dans les plis du bois et des troncs
dispersés à même le sol.

J'essaie de capturer et d'accentuer
les détails pour faire de l'écorce et des
veines du bois des sortes de chemins tracés à même
la chaire du bois.

En voici encore quelques exemples
que j'ai pu très légèrement retoucher en post-traitement
sur Lightroom.

L’ensemble de la forêt
abrite une flore des plus diverses : callune, osmonde royale,
saules noirs, myrtilles et l’hyménophylle de Wilson,
petite fougère primitive à allure de mousse, très
rare en France et qui trouve son unique refuge dans les Monts d’Arrée.

Une faune variée : carabes,
rapaces et passereaux, lièvres, blaireaux, sangliers, renards
et chevreuils.

Au cours des siècles, la forêt
a développé une tradition de mythes et de
légendes nées de l’imagination des hommes.

Nos ancêtres avaient l’habitude
de peupler les forêts de créatures qu’engendraient
leurs rêves, leurs peurs et leurs croyances.

La forêt est indissociable
du Chaos de rochers que longe la Rivière d’Argent.

Le processus de formation de ces
roches granitiques s’est effectué lentement, sur des
millions d’années.

Ces roches sont des roches éruptives.
Nées à plus de 20 km de profondeur sous forme de masse
liquide en fusion (magma), dans une zone de fortes températures
(800-1000°) et de fortes pressions, elles vont remonter et se
solidifier par refroidissement à quelques kilomètres
de la surface de la terre.

Là, elles vont se fissurer.
L’érosion, les variations de température,
le gel, les eaux de pluie chargées d’acide carbonique
et circulant le long des fissures (diaclases) vont les altérer.

Les eaux de ruissellement vont entraîner
les parties de roches désagrégées tout
en déblayant le terrain surmontant ces roches. Celles-ci
ainsi dégagées vont se retrouver en équilibre
les unes sur les autres, formant ce gigantesque Chaos.

A voir aussi : le camp d'Artus
qui est un oppidum celte, datant du 1er siècle avant notre
ère. Il recouvre une superficie de 30 Ha et comprend deux
enceintes, circonscrites l'une dans l'autre.
Ce camp servit
de bastion de refuge aux Osismes, peuple celte de l'Ouest
de l'Armorique.

Des traces de maisons et de foyers
y ont été mises à jour. Il est problable
qu'une population nombreuse était groupée dans la
grande enceinte, et, en cas d'attaque ennemie, elle se réfugiait
dans la petite enceinte, où devait stationner une garnison
de soldats.

Au
coeur de la forêt enchantée d'Huelgoat
Trek
de la presqu'île de Crozon - Morgat
|