Les belles cités
de Lannion et Morlaix
Jeudi 4 juin 2020.
Après cette belle promenade le long de la côte de granite
rose, je mets le cap vers Morlaix où j'ai réservé
une chambre d'hôtel. En passant, je ne veux pas manquer
d'allervoir la belle cité de Lannion réputée
pour ses jolies maisons à colombages.

Ville historique, capitale du Trégor
et porte d’entrée sur la Côte de Granit rose,
Lannion conjugue avec élégance tradition et
modernité. Il ne faut pas manquer la majestueuse église
de Brélévenez. Elle surplombe la cité du haut
de ses 140 marches et en offre une vue imprenable.

Au fil des rues, places et venelles
pavées permettent de s'imprégner de l’atmosphère
de l’ancienne cité médiévale.
Maisons en pans de bois ou d’ardoises aux décors sculptés,
témoignent des goûts et de la richesse de ses anciens
habitants. Les tours massives accolées aux façades
des hôtels particuliers et des manoirs abritent les escaliers
à vis permettant d’accéder aux étages.

Après Lannion et un solide déjeuner,
direction Morlaix et son immense viaduc qui traverse la
ville de part en part et offre une vue imprenable sur toute la ville.

Un pied dans le Léon, un autre
dans le Trégor, Morlaix s’enchâsse au
creux d’un estuaire fermé par les contreforts des Monts
d’Arrée.

Cette ville d’art et d’histoire
s’admire d’en bas, sous les encorbellements
de ses célèbres maisons à pans de bois, ou
d’en haut, de son altier viaduc.

Érigées au XVIe siècle
par des négociants de toile de lin, les maisons à
pondalez s’organisent sur trois niveaux autour d’une
cheminée monumentale, d’un escalier à vis et
de passages en bois, appelés “ponts d’allée”.
Leurs colombages surplombent en encorbellement les ruelles
autour de la place Allende.

Pour en percer les secrets, poussez
la porte de la maison de la Duchesse-Anne ou de la Maison à
Pondalez de la Grand Rue. La maison Penanault, manoir de
pierres qui abrite l’office de tourisme et des salles dédiées
au patrimoine local, en livre aussi les clés dans un décor
historique.

Le viaduc marque la délimitation
entre le patrimoine hérité des XVI-XVIIe siècles
et celui issu du XVIIIe. Le port, autrefois haut lieu de commerce
maritime, est bordé de bâtiments aux rigoureuses façades,
édifiés vers 1730.

Située en retrait de la côte
nord du Finistère, cette ville-pont est souvent victime
d'inondations car elle est au confluent de deux rivières,
le Queffleut et le Jarlot, qui forment le Dosenn (ou rivière
de Morlaix) qui se jette dans la Manche, en baie de Morlaix.

Au début du xvie siècle,
autour de Morlaix, aussi bien en Léon qu'en Trégor,
l'essor de la fabrication et de la vente des "crées",
toiles de lin fort appréciées, notamment des Anglais,
permit aux marchands morlaisiens de bâtir des fortunes colossales
et facilita l'essor de la construction d'églises de style
Beaumanoir, surtout défini par une façade
à tour à court clocher ouvert, accolé d'une
tourelle, et par un pignon à chevets multiples.

Les grands marchands morlaisiens construisirent,
dans la Grand Rue, des maisons à pans de bois à
façade étroite en raison d'un parcellaire lanièré
dû au plan de lotissement établi pour la reconstruction
après l'incendie de 1522, de hautes maisons à pignon
sur rue avec une entrée et couloir latéral, une boutique
et une arrière-salle en enfilade.

Bordé d'arbres et de
hautes maisons de pierre, dominé par le viaduc, le port longe
les magnifiques bâtiments XVIIIe de l'ancienne manufacture
de tabac de Morlaix.

Le
long de la côte de granit rose de Ploumanach
Une
soirée au sommet des monts d'Arrée
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